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Alcibiade découvre la trahison de Phrynichus. — XXXIII. Les nobles s’emparent de l’autorité dans Athènes. — XXXIV. Alcibiade, nommé général par l’armée, rend plusieurs services à sa patrie. — XXXV. Il bat la flotte des Lacédémoniens. — XXXVI. Il est arrêté par Tisapherne, s’échappe, et remporte une seconde victoire sur Mindare et Pharnabaze. — XXXVII. Nouvelle défaite de ce dernier par Alcibiade et Thrasyllus. — XXXVIII. Il assiége Chalcédoine, bat Pharnabaze, et prend Sélybrie. – XXXIX. Prise de Chalcédoine et de Byzance. — XL. Alcibiade rentre dans Athènes. — XLI. Honneurs qu’il y reçoit. — XLII. Il célèbre avec pompe les grands mystères. — XLIII. Son expédition contre les Lacédémoniens. Nouvelle accusation contre lui. — XLIV. Les Athéniens nomment d’autres généraux. Alcibiade va en Thrace. — XLV. Lysandre bat la flotte des Athéniens et se rend maître de leur ville. — XLVI. Alcibiade passe en Bithynie, dans le dessein de se rendre auprès d’Artaxerxe. – XLVII. Lysandre traite de sa mort avec Pharnabaze. — XLVIII. Alcibiade est tué en Phrygie.

I. La famille paternelle d’Alcibiade remontait à Eurysacès, fils d’Ajax ; il était Alcméonide par sa mère Dinomache, fille de Mégaclès. Son père Clinias combattit avec gloire à Artémisium, où il montait une galère à trois rangs de rames qu’il avait équipée à ses dépens ; il fut tué à la bataille de Coronée, que les Athéniens perdirent contre les Béotiens. Alcibiade eut pour tuteurs Périclès et Ariphron, fils de Xanthippe, ses proches parents. On a eu raison de dire que la bienveillance et l’amitié de Socrate pour Alcibiade