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NOTES

(29) Pline dit que c’est un petit animal fort commun en Égypte, célèbre par la guerre mortelle qu’il a avec l’aspic et le crocodile, et par les ruses qu’il emploie pour vaincre ces ennemis dangereux.

(30) Plutarque, qui dit ici que la mer Caspienne est un lac formé par les Palus Méotides, va dire quelques lignes plus bas qu’elle est un golie de l’Océan septentrional ; ce sont deux erreurs : la mer Caspienne n’est point formée par les Palus Aléotides, qui n’(mt avec elle aucune communication, non plus que l’Océan septentrional, comme l’ont démontré les excursions faites sous les califes arabes dans les régions septentrionales de cette partie de notre continent. L’opinion de la douceur de ses eaux n’est pas dénuée de fondement. Elle est sensible le long des côtes, à une distance plus ou moins grande, selon la rapidité des fleuves qui s’y déchargent. On a conjecturé que la masse entière de cette mer a dû être, dans l’antiquité la plus reculée, totalement douce, et qu’elle sera ensuite devenue salée par la quantité des sels qu’(mt apportés successivement dans cette mer les fleuves qui s’y jettent, et qui n’ont pu se dissiper par l’évaporation.

(31) Ce fleuve, qu’Alexandre et ses troupes prenaient pour le Tanaïs, est un fleuve bien différent, qui prend sa source au mont Caucase, et se décharge dans la mer Caspienne.

(32) Cette ville était dans l’Acarnanie, à l’embouchure du fleuve Achéloüs.

(33) Callisthène, de la ville d’Olynthe en Thrace, était un philosophe très instruit ; il avait une probité rigide qui convenait peu à la cour d’un prince enivre