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SUR SOLON.
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(13) Je n’ai rien trouvé sur ce Tinnondas, tyran d’Eubée ; un des interprètes latins de Plutarque le nomme Tymonides, nom qui n’est pas plus connu. Pittacus, l’un des sept sages, fut forcé, dans sa vieillesse, de reprendre le timon des affaires qu’il avait quitté. Il y fut appelé par les suffrages unanimes de ses concitoyens, et ce fut à cette occasion qu’il prononça cette maxime rapportée par Plutarque, qu’il est à charge d’être vertueux. Aussi, après avoir terminé, par sa sagesse et son autorité, les séditions dont Mitylène était agitée, et avoir rétabli le calme parmi ses habitans, il se démit volontairement du pouvoir, et rentra dans une condition privée, beaucoup plus analogue à ses goûts.

(14) On ignore l’époque précise où cet historien a vécu. Il avait composé des mémoires sur l’Attique, cités par Pausanias.

(15) C’est-à-dire, abolisseurs de dettes. C’était une Allusion au nom de Cécropides qu’on donnait aux Athéniens, comme descendans de Cécrops, leur premier roi. Polyzelus de Rhodes avait écrit l’histoire de cette île ; on ignore dans quel temps il a vécu.

(16) On a vu, au commencement de cette Vie, que Solon était d’une des plus illustres maisons d’Athènes ; que par son père il descendait du roi Codrus. Ce que Plutarque dit ici ne peut donc s’entendre que de la condition à laquelle la famille de Solon avait été réduite par défaut de fortune : car, dans le même endroit, en parlant de sa noblesse, il observe que son père était un homme de peu de crédit et d’une fortune médiocre.

(17) Dracon, qui fut archonte d’Athènes, la quatrième année de la trente-neuvième Olympiade, donna ses lois aux Athéniens la même année  ; elles portaient l’empreinte de son caractère et de ses mœurs, qui