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qui le mirent en pièces et le dévorèrent. La Lune changea cet adorateur fidèle en une montagne qui prit le nom du berger.

5. Le mont Lilée produit une pierre d’une couleur noire, qu’on nomme « clitoris. » Les habitants du pays la portent comme un ornement à leurs oreilles[1]. (Voyez Aristote[2] dans le quatrième livre de son traité des Fleuves.)



  1. Ricard, qui n’a pas eu comme nous, les secours de l’édition de Wyttembach, lit de manière à traduire : « dans les sotéries. » Il met en note : C’étaient des fêtes ou des sacrifices qu’on faisait pour remercier les dieux d’avoir échappé à quelque grand péril, et d’avoir sauvé sa vie.
  2. On ne sait si cet Aristote est le fameux philosophe de Stagyre : car plusieurs auteurs anciens ont porté ce nom. Cet ouvrage ne se trouve pas parmi ceux que nous avons de ce fondateur du Lycée, et Diogène Laerce ne l’a point mis dans le catalogue qu’il a donné de ses ouvrages : ce qui porte à croire qu’il s’agit d’un autre Aristote.