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de la Sainte-Trinité — celle d’avant et celle d’après 1529 — l’église Saint-Louis et la chapelle de l’hôpital-hospice, édifices où furent déposées à différentes époques les cendres de bourgeois notables, d’officiers de la maison royale et de religieux, nous aurons finalement dénombré à Fontainebleau jusqu’à treize lieux différents d’inhumation.

Nous nous proposons, un jour prochain, de conter les vicissitudes des cimetières de Fontainebleau. Les notes que nous avons réunies à ce sujet ne manquent pas d’intérêt ni, parfois, de pittoresque, — nous n’oserions dire d’amusant.

Nous nous bornerons aujourd’hui à parler du premier cimetière de Fontainebleau, celui des Mathurins.

De ce cimetière, il ne reste aucune trace.

Dans la charte de juillet 1259, par laquelle Louis IX accordait aux Frères de l’ordre de la Sainte-Trinité et des Captifs un vaste terrain près du château pour y bâtir un couvent, une chapelle et un hôpital, il n’est pas question de cimetière. Il n’en est pas question non plus dans les lettres de dépossession de 1529 lorsque François Ier déclare recouvrer sur ses « chers et bien amés » religieux, avec l’église et « l’abbaye », leurs prés, jardin, étang et vivier.

Enfin, le « Nécrologe des Trinitaires