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nes sont connus. Il s’agissait de rescinder le cabinet des Césars, construit par Charles IX, pour en élargir les appartements de la reine. Le remaniement du corps de bâtiment s’ensuivit, et il fallut pousser jusqu’aux fondations. Et c’est là, sur l’emplacement même de l’ancien jardin des Buis, sur celui des cimetière des Mathurins, que l’on trouva ces caveaux et cette tête.

La coïncidence est extrêmement curieuse, et elle n’est pas faite, on en conviendra, pour contrarier notre conviction. Malheureusement, le duc de Luynes n’en dit pas davantage. Aucune inscription n’a dû être relevée sur ces vestiges, aucune recherche sur leur origine n’a dû être entreprise. Nous ne pouvons faire état de cette découverte.

Nous n’avons pas fait état non plus d’une découverte semblable d’ossements contée par le P. Dan qui en vit remonter au jour lors de la construction de l’escalier du Fer à Cheval[1]. Le P. Dan ne conclut pas. Au moins son récit nous a-t-il fourni un renseignement indirect : ces ossements appartenant incontestablement à des religieux Mathurins inhumés dans le chœur de leur église, le côté de l’ancienne Trinité, tourné vers l’emplacement du Fer à Cheval ne pouvait être que son chevet.

  1. Trésor des Merveilles, p. 63.