organisée (t. I, p. 366 et la note). Il doit la vie à l’âme, qui lui donne la forme et qui seule retient unies ensemble toutes les molécules qui le composent (t. II, p. 439).
Trois choses concourent à la génération de l’homme, les parents, l’influence des astres et des circonstances extérieures. l’action de l’Âme universelle. Quand l’âme entre dans le corps, elle en trouve les contours déjà ébauchés ; elle achève de l’organiser (t. I, p. 475-476).
La vie abandonne le corps aussitôt que l’âme cesse d’y être présente (t. Il, p. 377-379, 423).
L’âme n’est ni un corps, ni une harmonie, ni une entéléchie. Elle est une essence véritable, distincte et séparable du corps, simple et indivisible, identique, principe de la vie et du mouvement, parce qu’elle est une force active, qu’elle possède une activité innée (t. I, p. 37 ; t. II, p. 433, 435-466). Il en résulte qu’elle est immortelle (t. II, p. 466-476).
Les parties de l’âme (μέρη, εἴδη, λόγοι), qu’il faut bien distinguer de ses facultés, sont les puissances qui diffèrent par leur genre[1].
Division platonicienne. — Pour classer et définir les vertus[2], Plotin divise l’âme, comme le fait Platon, en partie raisonnable, partie irascible et partie concupiscible (t. I, p. 52 ; t. II, p. 127).
Division péripatéticienne. — Pour classer et définir les diverses fonctions de l’âme[3], Plotin la divise, comme le fait Aristote[4], en intelligence ou âme intellectuelle, âme raisonnable, âme irraisonnable ou sensitive et végétative (t. II, p. 308-311, 463-465).
Voici les caractères qui distinguent ces parties :
- ↑ Sur la différence des parties et des facultés de l’âme, Voy. les fragments de Porphyre dans notre tome I, p. XCI.
- ↑ Ibid., p. XC, et note 1.
- ↑ Ibid., p. XCI-XCIII.
- ↑ Aristote dit, il est vrai, que l’âme n’a pas de parties (Voy. notre tome I, p. XCII, note 2), mais il n’en sépare pas moins l’intelligence et l’âme (ibid., p. 346), et il distingue l’âme raisonnable, l’âme sensitive et l’âme végétative.