I. Ou toutes les choses qui deviennent et toutes celles qui existent ont également une cause, les unes de leur devenir, les autres de leur existence ; ou les unes et les autres n’ont également pas de cause ; ou, dans les premières ainsi bien que dans les secondes, quelques-unes ont une cause, et d’autres n’en ont pas ; ou les choses qui deviennent ont une cause, tandis que celles qui existent, en partie ont une cause, en partie n’en ont pas ; ou aucune des choses qui existent n’a de cause ; ou bien, au contraire, toutes les choses qui existent ont une cause, tandis que celles qui deviennent, en partie ont une cause, en partie n’en ont pas ; ou enfin aucune des choses qui deviennent n’a de cause[2].
D’abord, dans l’ordre des choses qui existent toujours, les essences qui occupent le premier rang ne peuvent être