Page:Plotin - Ennéades, t. I.djvu/452

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
311
LIVRE NEUVIÈME.

rieures à celles d’ici-bas ; mais ne portons pas envie pour cela aux autres hommes qui sont capables de poursuivre le même but et qui le poursuivent constamment ; ne les accusons pas d’en être incapables[1]. Ne tombons pas dans la même erreur que ceux qui nient le mouvement des astres, parce que les sens les leur font voir immobiles : ne faisons pas comme les Gnostiques qui croient que l’âme des astres ne voit pas ce qui est extérieur parce qu’ils ne voient pas eux-mêmes cette âme apparaître extérieurement.

  1. C’est une allusion à la distinction établie par les Gnostiques entre les pneumatiques, les psychiques et les hyliques. Voy. à ce sujet la Note sur ce livre, p. 518.