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XXXV
PRÉFACE.

philosophiques, qui ont toujours été nos études de prédilection, et en publiant un ouvrage d’un genre aussi sévère que celui-ci, nous n’espérons pas qu’une telle publication puisse recevoir le même accueil que les ouvrages usuels que nous avons précédemment composés pour l’instruction de la jeunesse et qui, nous croyons pouvoir le dire, ont acquis à notre nom quelque popularité. Bien que nous nous soyons efforcé d’apporter dans ce nouveau travail les qualités qu’on a bien voulu reconnaître dans les précédents et qui ont sans doute contribué à leur succès, la patience dans les recherches et un respect religieux de l’exactitude, nous comprenons que cette œuvre, qui s’adresse à un tout autre public, ne doive trouver qu’un bien petit nombre de lecteurs. Mais, n’ayant eu d’autre but ici que de servir la science et de contribuer pour notre faible part à son avancement en comblant une regrettable lacune, nous nous estimerons suffisamment récompensé si justice est rendue à nos efforts par les juges compétents, et si notre traduction des Ennéades peut obtenir leur suffrage, comme l’a précédemment obtenu notre travail sur les Œuvres philosophiques de Bacon.

Paris, le 15 août 1857.
FIN DE LA PRÉFACE.