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VIE DE PLINE LE JEUNE

recevoir des applaudissemens, que pour en rendre dignes ses ouvrages.

Quoiqu’il en ait fait un très-grand nombre, il ne nous reste que ses Lettres et son Panégyrique de l’empereur Trajan. On ne peut trop regretter ceux que l’on n’a plus, si l’on en juge par ceux que l’on a.

On ne connaît ni le temps, ni les particularités de la mort de Pline. Tout ce qu’on peut assurer, c’est que les hommes de ce caractère vivent toujours trop peu, et que ce qu’on sait de sa vie suffit à quiconque ne cherche sincèrement qu’à bien régler la sienne.