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repletum, que je trouve dans Schœfer, et qui convient mieux d’ailleurs à l’ensemble de la phrase.

190. Pour moi, etc. On a donné dans les temps modernes une explication satisfaisante du phénomène observé par Pline. Voyez la note de M. Lemaire, édition de Pline, 1822. L’opinion des savans peut se réduire à ce fait que la cause du phénomène tient à la nature et à la disposition d’un syphon ou tuyau construit par la nature à travers l’argile et la pierre. On trouve une fontaine pareille à celle qu’a décrite notre auteur, dans la Savoie, à deux milles de Chambery et non loin du lac Bourget : on en trouve une autre en Suisse dans la vallée de Hasly.


LIVRE V.

191. Qu’enfin, etc. L’expression de Pline, in summa, est employée dans le sens de ad summam, comme dans cette phrase deJustin, liv. xiii, vers la fin : Diu mutuis vulneribus acceptis colluctatus est : in summa victus occumbit.

192. Pouvait fournir un prétexte d’accusation. C’était sous Domitien : Rusticus avait été assassiné, Gratilla, sa femme, exilée : il s’agissait de la succession de celle-ci, et l’on conçoit que son amitié pouvait devenir fatale à ceux qu’elle avait cru devoir préférer à son fils.

193. Qu’il ne vous en restât, etc. En vertu de la, loi Falcidie, promulguée dès le règne d’Auguste, la réserve du quart des biens suffisait pour ôter à l’héritier légitime ce qu’on appelait la querelle d’inofficiosité contre le testament.

194. Mes cohéritiers. Au lieu de ut coheredes, j’ai lu avec les derniers éditeurs ut te coheredes.

195. Pour rendre un éclatant hommage, etc. De Sacy me paraît avoir fait un contresens, en traduisant : // l’accompagne d’un éloge qui (si je ne me flatte point trop) est digne de nos ancêtres. C’est l’action, et non l’éloge, qui est digne de la vertu antique. Si quelque chose peut excuser la louange que Pline s’accorde ici, c’est le