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NOTES

73. Tant que j’ai exercé cette charge. Pline avait été tribun sous Domitien.

74. La clepsydre. Horloge d’eau. (Voyez les Lettres de Pline, iv, 9 ; vi, 2, 5 et 7).

75. Adieu. Cette lettre est une de celles que Rollin a insérées dans le Traité des études. Malgré les éloges qu’il donne à la traduction de De Sacy, j’ai essayé quelques changemens, qui m’ont paru nécessaires.

LIVRE II.

1. Virginius Rufus. Pline en parle encore liv. ix, 19. Virginius refusa l’empire que lui offrirent les soldats, d’abord après la mort de Néron, et ensuite après celle d’Othon ; et chaque fois, il le refusa au péril de sa vie. Ses vertus furent sa sauve-garde à la cour des tyrans. Il mourut sous Nerva, qui lui accorda les honneurs de funérailles publiques. (Voyez Tacit., Ann. xv, 23 ; Hist., i, 8, 9, 77 ; ii, 49, 51, 68.)

2. De voir commencer pour lui, etc., De Sacy avait traduit avec plus d’élégance que d’exactitude : Il a eu le plaisir de se voir renaître avant que de mourir.

3. Il semble que les destins, etc. J’ai suivi la leçon qui dit reservatum, et non celle qui porte reservatus. D. S.

(La leçon suivie par De Sacy se trouve dans l’édition romaine d’Heusinger, qui préfère cependant celle des éditions communes. Je partage tout à fait l’avis du traducteur.)

4. Remercier publiquement, etc. C’était alors un usage que le consul rendît grâce au prince. (Voyez le Panégyrique de Trajan, et la lettre 18e du liv. iii.)

5. Son éloge. Nous avons substitué le mot d’éloge à l’expression moderne d’oraison funèbre, réservée d’ailleurs aux cérémonies du christianisme. Dans la même phrase j’ai supprimé consule, que je ne trouve dans aucune édition.