Page:Pline le Jeune Lettres I Panckoucke 1826.djvu/476

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

NOTES.


Les notes, en petit nombre, suivies des lettres D. S. sont de De Sacy, ou ont été empruntées du moins aux précédentes éditions de sa traduction. Toute les autres sont nouvelles et appartiennent à l’édition que nous publions.

LIVRE I.

1. Septicius. C. Septicius Clarus, son frère Erucius Clarus, et son neveu Sextus Erucius avaient un égal attachement pour Pline (Voyez 1. ii, 9). On croit que ce Septicius est celui qu’Adrien créa préfet du prétoire, et qu’il dépouilla bientôt après de cette dignité.

2. Arrien. Les manuscrits ne sont pas d’accord sur ce nom : quelques-uns portent Adriano ; d’autres, Arrio, ou Arrinio. Il est probable que c’est ce même Arrien dont Pline fait un si bel éloge (I. iii, 2).

3. Je crois n’avoir jamais fait tant d’efforts, pour lutter avec les grands modèles. J’ai préféré ici la leçon qui dit ζήλῳ, à celle qui porte stilo, comme plus liée à ce qui suit. D. S.

(Il est difficile en effet d’imaginer qu’un copiste ait changé stilo en ζήλῳ, et il est très-naturel, au contraire, de croire que stilo se sera glissé dans le manuscrit comme interprétation ou comme glose du mot grec. On ne s’étonnera pas de trouver souvent des mots grecs dans les Lettres de Pline. La langue grecque, cultivée depuis quelque temps à Rome, jouit surtout d’une faveur particulière du temps de notre auteur. Elle était devenue presque aussi populaire que le latin l’est chez nous, et les Romains s’en servaient avec