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teur ! eh quoi ! n’avions-nous point de préteurs avant lui ? Quel est cet homme, qui se mêle de corriger les mœurs publiques ? Les autres disent : Que pouvait-il faire de plus sage, en entrant en charge ? il a consulté la loi : il a lu les décrets du sénat ; il a aboli un trafic honteux, et ne peut souffrir que la chose du monde la plus glorieuse soit vénale. Voilà les opinions qui se discutent dans les deux partis, et dont l’événement décidera. Rien de moins raisonnable, mais rien de plus commun, que de voir les entreprises honorables ou honteuses obtenir, suivant le succès, le blâme ou l’approbation. Aussi la même action est-elle qualifiée tour à tour de zèle ou de vanité, de liberté on de folie. Adieu.