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NOTES DU DIX-NEUVIÈME LIVRE.

(1) Babilius Vulg. − Balbillus Lips. ad Tacit., Ann. XIII, 22, leçon confirmée par M. Letronne, Inscriptions d’Égypte, t. I, p. 233.

(2) La province romaine (provincial) n’est pas comptée ici comme faisant partie des Gaules.

(3) Sua ad clivum usque Capitolluum Editt. Vet., Sillig. — Sua et clivum usque in Capltolium Vulg.

(4) M. le docteur Guyon a adressé à l’Institut des échantillons d’une plante que les Arabes de l’Algérie emploient comme purgatif, et qu’ils désignent sous le nom de bonnefa : c’est la thapsïa garganica de Desfontaines, dans laquelle M Guyon croit reconnaître le silphion des anciens (Comptes rendus de l’Académie des Sciences, 1842, 2e semestre, n° ll, t. XV, p. 689.)

(5) M. Fraas demande si ce magydaris et ce laserpitium ne sont pas l’un la fernia tingitana, et l’autre la ptychotis verticillata, DC., qu’il a trouvée sur les hautes montagnes, dans la région inférieure des pins, et entre autres au Parnasse.

(6) Pline se sert ici du mot volumen, qu’il emploie d’ordinaire pour désigner un des livres de son Histoire naturelle. Cependant il n’est question des jardins de Babylone dans aucun des livres de cette histoire. Les éditeurs en ont conclu que Pline s’était proposé de traiter de ces jardins dans un ouvrage à part, qu’il n’avait pas composé. Il est plus probable qu’il y a ici simplement un lapsus de la mémoire.

(7) Mors Editt. Vett. — Mox Vulg.

(8) Et carne constat ; cucurbite cortice et cartilagine Sillig ex Pseudo-Apul. p. 21. — Et carne.... cartilagine om. Vulg.

(9) Adrepunt ; contra oleum refugiant ; ant si quid obstet, vel si pendeant, curvantur ib. — Adrepunt : aut si quid obstet, versi pandantur curvanturque Vulg.

(10) Il doit y avoir quelque confusion dans cette phrase de Pline. Le melopepo paraît être notre melon ; mais comment admettre, avec Pline, que la culture venait de le créer de son temps, quand on le trouve dans Hippocrate sous le nom de σίϰυος πέπων ?

(11) Phthisin Vulg. — Phtirissin Cod. Reg. II. — M. Sillig recommande (ib., p. 17) la leçon Phthirissin, d’après le Pseudo-Apulée.

(12) Plante inconnue.

(13) Semine. Proxima quæ æstate Vulg. — J’ai changé la ponctuation.

(14) Commorere Chiffl., Colbert I, L. Ianus. Obs. crit., p. 20. — Commovere Vulg.

(15) Mente Sillig ex Pseudo-Apul., p. 21. — Mente om. Vulg.

(16) Quoniam Cod. Tolet. — Quam Vulg.

(17) Ici, comme le remarque Dalechamp, Pline s’est mépris ; cela se voit par le passage de Constantin, Geop. XII, 17, où il est dit qu’il faut saupoudrer de nitre pilé le chou τρέφυλλον (ayant trois feuilles) ; c’est ce τρέφυλλον que Pline a pris pour le trèfle.

(18) Est trium foliorum Divi Vulg. — Est lapsana, triumpho Divi Sillig ex Pseudo-Apul. p. 23.

(19) Hormenum Vulg. — M. Sillig pense que ce mot doit être écrit sans h (Quæst. Plin., p. 19).

(20) Provenientibus Editt. Vett. — Pruritivia Vulg.

(21) Quo laser adulteratur om. Vulg. — Cette addition est tirée du Pseudo-Apulée, par M. Sillig, p. 23.

(22) On ne sait ce qu’est le limodorum. M. Fée pense qu’il s’agit d’une cuscute, on d’une orobanche, ou du polygonum convolvulus, L.

(23) Alii om. Vulg. — Alii est donné par M. Sillig, Pseudo-Apulée, p. 20.

(21) Vocatur, nasciturque fortissimo : traditur certe Vulg. — Vocatur, omninm fortissimum quæ seruntur ; tradunt certe Sillig ex Pseudo-Apul. p. 24.




FIN DU TOME PREMIER.