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D LIVRE

qu’ou arrache. Ne sem : pas des noyaux dans la terre à ble. s Vlrglle (Géorg., 1, 77) pense que la terre a blé est brûlée aussi par le llu, l’avolue et le pavot.

1 VIII. On recommande de placer les tas de fumler eu plelu alr, dans un creux qui recueille les liquides, de les couvrir de pallle pour que le soleil ne les dessèche-pas, et d’y fleber un pieu en bols de rouvre, prócautlou qui empêche les serpents de s’y engendrer. Il importe beaucoup de meter le fumler à la terre pendaut que souffle le Favonlus, et par une lune sèche. La plupart comprennent mal ce préecpte, pensant que cette opératlou dolt se faire au lever du Favouius, et seule meut au mols de février ; cependant la plupart des semences demandent à être fumées eu d’autres mois. Quelle que solt l’époque ou l’ou fume, ll faut cholslr le moment ou le vent souffle du cou. cher équluoxlal, ou la lune décrolt et est sèche. Une telle précaution augmeute d’une façon merveilleuse les effets fertilisants du fumier.

IX. (x.) Ayaut traité suffisamment des conditions du clel et de la terre, uous, alloue parler de ces arbres que font ualtre les solus et l’industrie de l’homme. Et ils ne sout guère molns nombreux que ceux que produit la uature (xvi, ss), taut nous avons payé avec générosité ses blenfaltsl Ou produit ces arbres ou de gralue, ou de plaut, ou de provlns, ou de rejetons, ou de scions, ou de greffe, ou d’eute. Quaut au prétendu procédé uslté ches les Babylouleus, de semer des feuilles de palmier qui donnent naissance à l’arbre, je m’élonne que Trogue Pompée y alt cru. Quelques arbres se reproduis eut par plusieurs des opérations énumérées, quelques autres par toutes. 1 X. C’est la nature qui aenselgné la plupart, el d’abord l’al’l de semer, car ou voyalt germer la el omnia qua : velluutur : uucleos lu segetem ueludideris. Vlrgillus et llno segetem exuri, et avena, et papavere arbilratur.

1 VIII. Fimeta suhdlo concave loco, et qui humorem colligat, stramentolutecla, ne in sole arescant, pale e robore depacto fieri jubeut : Ita fere ne lunascautur his aerpeules. Fimum mlscere terne, plurimum refert Favonio llaute, ac luna sitiente. Id plerique prave lntelllguut a Favonii ortu laeiendum, ac lebruario meuse tautum : quum id pleraque sata afils postulent mensihus. Quœumque tempore lacere llbeat, curaudum ut ah occasu œqulnoctiali llanle vente flat, lunaque decresceute ac slcea. Mirum in modpm angetur uberta’s elïectusque eius observations tali.

1 IX. (x.) Abunde prœdicta ratione oleli se terrœ, uuue de his arborihus dlclmns, quœ cura bomluum atque srle provenluut. Nec pauciora prope sunt générs : tam benigue natures gratiam relulimus. Autenim semlue proveniuut, aut plautis radicls, aut pmpsglne, aut avulsion, aut suroulo, aut lusito et consecto arboris trunco. Nam felia palmarum apud Babylonlos scri, stquelta arborem pmveuire, Trogum credldisse demiror. Quledam autem pluribus générlbus seruutur, quœdam omnlbus.

XVII. — M1

grsiue tombée et reçue par la terre. Quelques arbres ne sont pas susceptlblesde venlr autrement, par exemple les chåtalgnlers, les noyers. Nous exceptons les taifils, qui repousse ut du pled. Des arbres qui peuvent aussi se rsprodulre par d’autres moyeus, la vigne, le pommier, le polrler, se reprodulseut par la graine, quolque cette gralue

solt différente : eu effet, lls ont pour gralue le noyau, et uon, comme les précédents, le fruit lulmême. Les néfliers peuveut aussi veulr de gralue. Tous ces arbres, alnsl semú, poussent lestement, dègénérent, et ll faut les régénérer par la greffe. Le cbåtalgnler même a quelquefois besoiu d’être greffé..

Xl. Au contraire, quelques arbres ont la pro- I priété de ne pas dégénérer, de quelque maulère qu’on les reproduise, le cyprès, le palmler (1), le laurier. Le laurier eu effetse reproduit de plusieurs manières. Nous eu avons ludlqué les espèces (xv, 89). Le laurler auguste, le laurler baccalis, le laurier-tlu, se semeut de la mômemanlere : les baies se cueillent au mois de jauvler, quand le veut du uord-est les a dessécbóes ; ou les expose a l’alr en les écartant les unes des autres, de peur que, en tas, elles ne s’échauffent ; puls, préparées dans du fumier pour Pensemencement, ou les humccte avec de l’urlue. D’autres foulent avec les pieds, dans une eau couraute, les baies mlsesen des paulers d’osler, jusqu’à ce que la peau s’en aille, autre meut, l’bumldile qu’elles renferment devient préjudlclable, el les empéche de lever. Ou 2 défonce le champ, el dans un trou profond d’un palme on les met par tas de vlugt euvlron, pendaut le mols de mars. Cesespèces de lauriers vienuent aussi de provlns. Le laurier triomphal (xv, 89) ne vient que de sclou. Toutes les espèces de myrte (xv, 87) vienneut eu Campanie de gralue 5 X. Ac pleraque ex his lpsa natura docult. et lu primis l semen serere, quum décidens exceptumque terra vivesceret. Sed quœdam non allter proveuiunt, ut castaneae, juglaudes : excduis dumtaxat exceptls. Ex semiue autem, quanquam dlssimili, ea quoque, qua : et aliis modls serllntur : nt vltes, et mala, alque pira. Namque lis pre semine nucleus, uen ut supra dlctis lructus lpse. Et mesplla semine uasci possunt. Omula hœc tarda preveutn, ac degeuerautia, et lusito restilueuda. Iuterdum etiam castanem. XI. Qulhusdam natura coutra omulue uou degénéraudl, I quequo mode serantur : ut cupressis, palmis, laurls : uamque et laurus pluribus modis seritur. Genere ejns dlximus. Ex hls Augusta, et baccalis, et tluus, slmill mode seruutur. Baceœ meuse ianuario, Aquilouis afllatu siccalœ leguutur, expauduuturque rarœ, ne caleliaut acerve. Postca quldam lime ad satum prœparatas, urina madefaeiunt. Alll in quale pedihus ln prolluente decu !cant, donec auferalur cutls. Alloquin uligo Iufestat, uec 2 patitur nasei. lu sulco repastinato palmialtitudiue vicenœ fere acervatim meuse martle : cadem et pro pagine seruntur ; triumphalisque talcs tantum. Myrtl généra omnia in Campanie baccis seruntur, Romœ pro pagine Tarentiua. Democrituset allo modo seri docel, grandisslmls bucca-