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mont Ida, Cyzique, Lampsaque, Sinope, Amisus, Héraclée dans le Pont, la Paphlagonie, Lemnos, Imbros, Thasos, Cassandrie, la Thessalie, la Macédoine, Larisse, Amphipolis, Thessalonique, Pella, Aedessa, Beroea, Pharsale, Caryste, l’Eubée du côté de la Béotie, Chalcis, Delphes, l’Acarnanie, l’Etolie, Apollonie, Brindes, Tarente, Thurium, Locres, Rhegium, la Lucanie, Naples, Putéoles, la mer Etrusque, la Corse, les îles BaIéares, le milieu de l’Espagne ; 7 pieds au gnomon, 6 à l’ombre. La plus grande longueur du jour est de 15 heures équinoxiales.

Le sixième parallèle, où se trouve la ville de Rome, embrasse les nations Caspiennes, le Caucase, le nord de l’Arménie, Apollonie sur le Rhyndacus, Nicomédie, Nicée, Chalcédoine, Byzance, Lysimachie, la Chersonèse, le golfe Mélas, Abdère, la Samothrace, Maronée, Aenos, la Bessique, la Thrace, la Nordique, la Péonie, l’Illyrie, Dyrrachium, Canusium, l’extrémité de l’Apulie, la Campanie, l’Etrurie, Pise, Luna, Lucques, Gênes, la Ligurie, Antipolis, Marseille, Narbonne, Tarragone, le milieu de l’Espagne Tarragonaise, et de là le travers de la Lusitanie. Au gnomon, 9 pieds ; à l’ombre, 8. Le plus long jour est de 15 heures équinoxiales, plus un neuvième, ou, d’après Nigidius, un cinquième.

Le septième parallèle commence à l’autre côté de la mer Caspienne, et s’étend sur Calatis, le Bosphore, le Borysthène, Tomes, le revers de la Thrace, les Triballes, le reste de l’Illyrie, la mer Adriatique, Aquilée, Altinum, la Vénétie, Vicence, Padoue, Vérone, Crémone, Ravenne, Ancône, le Picenum, les Marses, les Péligniens, les Sabins, l’Ombrie, Ariminium, Bologne, Plaisance, Milan, et tout ce qui est à partir de l’Apennin, et, au delà des Alpes, la Gaule Aquitanique, Vienne, les Pyrénées, la Celtibérie. A un gnomon de 35 pieds répond une ombre de 36, de telle sorte cependant que dans une partie de la Vénétie l’ombre est égale au gnomon. Le jour le plus long est de 15 heures équinoxiales et trois cinquièmes.

Jusqu’à présent nous avons exposé les observations des anciens. Les modernes les plus exacts ont rapporté le reste de la terre à trois parallèles : l’un part du Tanaïs, traverse le Palus-Méotide, les Sarmates jusqu’au Borysthène, et embrasse les Daces, une partie de la Germanie, les Gaules, et les rivages de l’Océan ; il est de seize heures. Le second comprend les Hyperboréens et l’île de Bretagne ; il est de dix-sept heures. Le dernier est le parallèle Scythique, depuis les monts Riphées jusqu’à Thulé, où, comme nous l’avons dit (IV, 26, 11), l’année se partage en un jour et une nuit. Les mêmes auteurs ont placé, avant notre premier parallèle, deux autres parallèles : le premier passant par l’île Méroé et Ptolémaïs, fondée sur la mer Rouge pour la chasse des éléphants, et ayant le jour le plus long de douze heures et demie ; le second passant par Syène d’Egypte, et étant de treize heures ; puis ainsi de suite, de demi-heure en demi-heure, jusqu’au dernier parallèle. Ainsi finit la partie géographique.