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90 ’ PLINE. l’imago ras, de Chalcls, peiulre, auteur d’un poëme Sur sa lule avec Pauœuus, lrère de Phidias. (XXXV, 35.) Timaris, reine, auteur d’un petil poëme En l’honneur de Vénus. (XXXVII, 66.)

Tiuiarisle ; écrivil sur les planles. (XXI, 105.) Timée, de Tauromiuium en Sicile ; Ilorissail du temps du roi Agalhocle. Alhénée, VI, p. 250, cile le viugl-deuxléme livre de ses Histoires. Timée avail composé d’autres ouvrages, qui soul énumérés par Suidas. Cicérou, ep. ad Luceium, nous apprend que Timée avail écril l’Histoire de la guerre de Pyrrhus. (III, 13 ; IV, 27, u° 3 ; 30, 36 ; xxxm, 13.)

Timée le Malhémalicien, de Locres dans la Grande Grèce ; philosophe pylhagoricieu. Il écrivil sur les malhémaliques. (Index Vel XVI ; V, 10, u° 6.)

Timée, qui écrivil sur la malière médicale fournie par les minéraux (Pllne, Index XXXIII) paratl être différeul el du Timée de Siclle el du Timée de Locres(Il, 6, 9 ; XVI, 34 ;XXXVll, ll.)

Timoslhene. Slrabou, livre IX, p. 422, qui le nomme amlral du second Plolémée, fixe par la l’époque où il vécul. Éraloslhèue lalsail cas de son ouvrage sur les porIs, eu dix livres ; maisslrabou, I I, p. 92, y signale des erreurs en assez grand nombre el assez considérables. Scymuns de Chios, p. 5, le mel parmi les géographes du premier rang. Élieune de Byzance, v. îayáun, cite son Stadiasme ou mesure de la lerre par stades. (V, 9,35 ; VI, 51. 33, u° I, 35, u°6, 36, u° I.)

Tirou. Voy. Tullins Tlrou.

Tlle-I.lve, Tilns Livius, célèbre historien romain, né ti Padoue el mort ti Page de soixante-seize ans, la quatrième année du règne de Tibère. Il ne nous esl parvenu qu’une petite portion de son Histoire- (I, Préf., u° 12 ;Iit, Préamb. ; III, 23.)

Tilus, l’empereur, fils de Vespasien, auteur d’un poême Sur les cometes. (ll, 22.)

Tlépolerne, sulvaul d’autres Tlnéopoleme, médecin. (XX, 73, n° 5.)

Trébius Niger, un des compagnons de L. Lucullus, proconsul de la Bélique ; avail écril peut-élre sur cette cou trée, du moins sur les productions marines qu’ou y voyail. (IX, il, 48 ; X,20 ; XXXII, 6.)

Trogue-Pompée, Trogus Pompeius ; vécut du tempa de Tite-Live, sous le règne d’Auguste ; du pays des Voeouces, dans la Gaule uarbonaise. Ouvrages : Histoires phillpplques, en cinquante-quatre livres, dont nous possédons un abrégé fait par Justin ; Dsa aulmaux, Charisius, I, p. 79. Pline a emprunté quelques renseignements ti ce dernier ouvrage (Xl, I 14), et il nomme Trogue-Pompée un auteur ulelu degfavité- (VII. 3, u° 1 ; x, 51, u° s ; x1,94, 114 ; XVII,9 ;XXXl, 47.)-Tubéron,

avec le surnom de Quintus (ll, index). Il faut distinguer trois Tubéron : le premier est Qulntus Ašlius Tuhérou, gendrede Paul-I.-’1mIle, ou, d’après Cicéron, in Brut., p. 649, son petit-fils ; le second est Lucius Aîllus Tuberon, l’historien, qui fut le lieutenant de Cicéron en Asie, et duquel Cicéron lui-même parle, la Q. /ralr., ep. I ; le troisième est Quinlus Ašllus Tubéron, fils de l’historien ; il écrivit beaucoup sur le droit, et Cicéron, pro big., le nomme aun parent. (XVIII, 64.)

Tuccius Valla. Voy. Valla.

Tudltanus (Caius Seinpronius), fut consul avec M. Aqullius, l’an de Rome 625. Ouvrages : Commentaires historiques, Aulu-Gelle, XIII, 15 ; Des magistratures, Macrobe, sam ;-n., 1, 13. (XIII, 27.)

Tullius Laurea, allranchi de Cicéroa, auteur de quelques épigrammes. (XXXI, 3.)

Tullius Tiron ; écrivlt la vie de Cicéron, son patron, dont il fut l’affranchi, Asconius Pedianns, in Oral. pro Mil., |~. 24. ¢ Tullius Tiron, dil Aulu-Celle, élève et alïrauchi

de Cicéron, l’aida dans ses compositions Ilttéralrsa ; il composa plusieurs ouvrages sur l’usage el la théorie de la langue latine ; de plus, des livres sur des questions variées et mélangées ; le priuclpal de ces derniers livres parall être celui qu’il a mtilulé Paudectes. » Un bel éloge de Tiron se trouve dans ce même Aulu-Gelle, VII, 3. Turraulus Gracilis ; d’après Pline (Préambule du livre III), Il étall Espagnol, et né auprès de Mellaria dans la Bélique. Cicéron, I ad Alt., ep. 6, vaule l’érudltiou de Décimus Turrauius ; el Ovlde, ex Ponlo, IV, ep. 16, v. 29, place Turranlus parmi les poètes tragiques : slusaque Turranl tragtcis subnlxa cothurnes. (III, 1, u°4 ;IX,4, n° 3 ; XVIII, 15.) Tuscus Fabricius ; cilé index III.

U.

Uml›ricius Melior, que Pline (X. 7) dil le plus habile des aruspices de son temps. C’esl cet Umbricius qui annonça 3 Galba, faisaul un sacrifice, des enrailles iunestsa, des embuches imminentes el un ennemi domestique, comme le rapporte Tacile, Hist. I, 27. Ouvrages = Sur la discipline étrusque. C’line, XI, index.) V.

Valère-Maxime, Valerlus Maximus ; il véeul du lernps d’Auguste el de Tibére. Auleur d’un livre intitulé Exemples mémorables, Iequel nous esl parvenu, si toutefois D’ouvrage qui porle son nom esl bien de lui ; quelques érudits en douteul.

Valérius Cornéius. Voy. Cornélius Valérius. Valérius Antias, hlslorieu ; vécul du temps de Sylla. Auleur d’Auuales lrés-étendues ; Aulu-Gelle, Vlt, 9, en cite le I.XXV° livre. (Il, III ; III, 9 ; XIII, 27 ; XXXIV, s.) Valérius Sorauus, cité ti la du de la Préface de Pline el Ilt,9. « Q. D. el Valérlus Sorauus, dil Cicéron in Brat., mes voisins et mea amis, aussi admirables par leur éloquence que par leurs connaissances dans les lettres grecques et Iatlues. v Tous deux Iurent médecins. Quinlus lul le plus célèbre ; il avail publié des Vies de médecins, eulre autres cette d’HIppocr-ate. Varron, De ling. lal.,1v, en a fait aussi meuliou. C’reface, in fine ; III, 9, u° I I.) Valglus (Caius Valgius Rufus). Pline, XXV, 2, cite de lui un livre luachevé, qu’il avail dédlé ti Auguste, Sur l’usage des plantes ; et Aulu-Gelle, XII, 3, un ouvrage iutilulé Des choses demandées par Ietlre. Valgius est mis par sem). que au nombre des écrivains qui ne sont pas sans renom, ep. 1.1. (xxv, z.)

Valla (L. Tucclus), médecin ; mort en buvant de Phydromel. (VII, 54, n’ 4.)

Varron (M. Térentius), le plus savant des Romains. Outre les livres Sur l’agriculture et Sur la langue latine, qui sont parvenus jusqu’à nous, il avait composé un ouvrage en quarante et un livres. divisé endeux parties, intitulées, l’une Deschoses divines, l’autre Deschoses humaines ; Il mouruta quatre vingt dix ans, l’an 26avaut J. C. (I, Préf., n° 13 ; ll, 3, II° 3 ; III, 3 ;6 ; 15 ; 16 ; 17 ; 26 ; IV, 20 ;22 ; IV, 24, 35, n°’ 8 et4 ;VI,15, n° 3 ; 19 ; VII, 2, lI°5 ; 16, ll. 3 ; 19, 2i ;3I, n° 7 ; 53, n° 3 ; 59 ; 60, n° 3 ; VIII, 43, 68, 74, n’ 1 ; IX, 82 ; x, 53 ;XIl|, 2I ;XIII, 27 ; XIV, 5, 14, 17 ; xv, s, 18, Il’2i XVI,3, 50, 75 ; xvu, s, 37, n° 17 ; xvm, 4, n° 2 ; 5 ; io, n° 5 ; 15, 30, n° 2 ;42, 6l, 69, n" 5 ; 70, 73, n° 2 ; 79 ;XIX ; 2, n° 2 ; XX, 20, 54, 82 ; XXII, 6, 53, 69 ; XXV, 7 ; XXVI, 8 ; XXVIII, 4, t 5, 17 ; XXIX, 2, 18, 34 ; XXXI, 5, 3, 12 ; is, 19, 41 ;XXXlIl, 15, 25, 47, 55 ;XXXlV, 19, n°7 ; XXXV, 2 ; 37 ; 40, n° Il ; 46, 49, n° 4 ; XXXVI, 4, n° 4 et n° 6, el n° 26 et n° 27 ; 19, n°7 ; 29, 69 ; XXXVII, 5.) Varron, d’Atax (Publius Térentius Varro Atacinus). Il était né dans les environs de Narbonne ; il florissant du tempa de César et des tflumvlrs. Ouvrages : Argouautique ;