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a la composition des mimes, et mourut sous Auguste. (VIII,77, n° 5 ; XXXV, 58.)

Py thagore, de Samos ; fondateur d’u-ne philosophie et d’un ordre secret qui l’ut longtemps florissant dans la Grande Grèce ; il vivait dans Ie ›ixième siècle avant l’ère.chrétienne. Quant aux écrits qui portaient son nom dans l’anliquilé, ils paraissent avoir été lous apocryphes. Pline lui allribue un livre Sur le chou (XX, 3Zs) ;Surles bulbes et la scille (XIX,30) ; Sur lesberbes magiques (XXIV, 99). (ll, 6, n° 7 ; ll, 19, 20,8I ; XVIII, 30, 11° 2 ; XIX, 30 ; XX, 33, ss, sl, n° 3 ; 72, va, n°4, sa, s7 ; xx1, ss ; xx1v, 72, 99, 100, tOI, 102 ;XXV, 5 ;XXX,2 ; XXXIV, 12 ; XXXV, as ; xxxvl, la, n° lo.)

Pylhéas, de Marseille, marin et voyageur, vivait dans le troisième siècle avant l’ère chrétienne. Strabon, ll, p- 104, ell, p. 63, dit qu’ilne faut attribuer aucune loi åses récits. Toutefois, Pylhéas parail mériter plus de confiance. Il avait visiló les cóles occidentales de l’Europe. (ll, 77 ; ll, 99, n° 6 ; lV,27, n° 5, 30 ; XXXVII, lt, n° 5.) B.

Babirius ; il y a eu un Rabirius (Caius), poete épique, qul tut renommé ; il est clléparOvide, Dc Ponto, XVI, v. 5 : Quum forêt et Mar-sus magntque Rabtrtus orls. Sénèque en fail aussi mention, De benef., VI, 3. Toulefois, c’est une opinion médicale de Babirius que Pline rapporte. y a-t-il eu un Rabirius médecin ? ou le poële Rabirius avail-il composé quelque poême médical ? (X XVl ll, 2l) Rulus (Publlus Rulillus), consul avec C. Manilius l’an de Rome 649, 105 avanl J.C., puis proconsul en Asie, ainsi que le dill’omponius, IDigest., til. 2, de orig.jurts, § 40. Ouvrages : Histoire romaine en grec, Athénée, Vt, p. 274, el XLL, p. 5113 ; Hislolrecflflspagne, Appien, I ber., p.303 ; Des acleurs tragiques et comiques, des danseurs, des lhéàlrcs, des jeux, des joueurs de flute, elc. Voy. Photius, Bibl., Codex 161. Plutarque, in Mario, appelle Rutus un homme probe et véritlique.

Rufus Messala. Voy. Messala Rufus.

S.

Sabinus Fabianus, cilé index XVIII : est-ce le même que Fabianus Papirius P Voy. ce nom.

Sabinus Masurius. Voy. Masurlus.

Sabinus Tiro ; dédia à Mécène un livre Sur l’horticulture. (XIX,57, ss.)

Sallustlus Dionysius, médecin. (XXXII, 26.) Salpé, sage-femme de Lesbos, avait écrit sur les remèdes des maladies (les femmes, et de plus des poésies batlines, d’alu*ès Nyniphodore, dans Alhenée, VII, p. 32t. (XXVtlt, 7, 18, 23, 80 ; XXXIt, 47, 5l.) Saserna, père et fils. Ils avaient écrit après Caton sur l’agriculture. Ils sont cités par Cotnmelle, I, t, et par Varron, I, 2. (Xvtt, 35, n°37.)

Salyre. Pline parle d’un auteur de ce nom qui avait écrit sur les pierres et les pierres précleusea. On connatt un Satyre philosophe péripatéticien, el postérieur d’un siècle a Arislote, qui avait composé une vie de Philippe, roi de Macédoine, et un autre Satyre, d’Olynthe, comédien, et auteur d’une pièce lutilulée Pamphile. D’après Hardouiu, c’est ce dernier de qui Pllne entend parler ; mais rien ne prouve qu’il en soit aiusi. (XXXVII, t 1, 24, 25.) Scmvola (Quinlus Mucius), qui fut très-célèbre par son habileté dans te droit et par son éloquence, Cicéron, De cmt., tl. Il fut proscrit par Marius, et tué tenant embrassé I’autel de Vesta, saint Augustin, De civil., III, 28 et 29. Scœvola avait rédigé un traité de droit en dix-hult livres. (xlv, 15.)

Scaurus, auteur de Mémoires sur sa propre vle, adressés la Futirlius. Clcéron, in Bruto, c. 29, citece livre. (XXXIII, s, tr* 5.)

I

Scipion Métallos. Voy. Métallos.

Scrofa (Cn. Scrofa ’l’rémellius) ; rendit l’agriculture éloquente, dit Colnnselle, I, 1. Plutarque, in Grosso, npporte que Scrofa fnl questeur. (XVII, 35, n° 37.) Sebosus Statias. Voy. Statius.

Semprontus. Voy. Tnditanus.

Sóuèque, philosophe, lnaître de Héron. Outre les écrits de lui que nous possédons encore, lt avait compose un ouvrage Sur la géographie ; Sur la situation de l’Ègypte et les cérémonies sacrées des Égyptiens, Servlus in.›£neld., Vl, 154 ; et Sur le hasard, Tentullieu, Apolog. in tine. (Vl, 2l, n° 5 ; IX,78 ;XIV, 5, n°5 ;XXIX, 5.) Sérapiou, d’Anlloche ; auteur d’un ouvrage de géographie dans lequel il reprenait souvent Ératoslhène, ainsi que le dit Cicéron adsttic. II, epist. 6. Clcéron, ep. 4, se plaint d’entendre a peine la mlllième partie des écrits de cet auteur.

Sergius Paulus. Voy. Paulus Sergius.

Servilius Damoerates. Il faut l’appeler ainsi, et non Démocrales, car c’est toujours sous le nom de Damocrates qu’il est ciló par Galicn et Aélius. Pline nous apprend qu’il guóril la fille de M. Servilius, personnage consulaire. Harilouiu pense que ce Servilius tnl consul l’an de Rome 755, après J. C. ; mals M. llarless, dans une disserta lion speciale sur Damocrales, Bonn, 1833, pense qu’il s’aglt du Servilius que Pline dit avoir vu consul (XXXVII, 20), et qui l’ut revelu de celle dignité sur la fin du règne de Tibère, l’an de Rome 7 87 ; en conséquence, M. Harless regarde Damocrates comme contemporain de Pline, quoique plus âge. Ouvrages : le Clinique, Galien, Sec. yen., X, 2 ; le Philiatre, id., Sec. loc., VI ; le Pythique, id., Sec. loc., V ; Livres des medicamenls, ld., Sec. gen., VII, 2 ; des Anlidotœ, id., de Antid., I, 15. Tous ces écrils de Darnocrales élaient en vers iamblques ; M. Harless a recueilli les fragments qul en restent. (XXlV,28 ; XXV, *t9.)

Servius (Sulpicius), lrès-hablle jurisconsulte, d’ap|-sa ci. céron. Il fut consul avec M. Marcellus l’au de Rome 703, époque où éclata la guerre enlre César el Pompée. Il avail composé un très-grand nombre de livres, ainsi que le lémoigne Pomponius, I Digest., til. 2, Deorlg. juris, § 43, Comme il périt dans une ambassade de laquelle parle Cl» céron dans la neuvième Philippique, le peuple romain lui fit élever une statue devant les rostres d’Augusle. (XXVlll, 5.)

Severus Casslus. Voy. Cassius.

Sexlllius. Ce nom est romain ; cependant il figure au nombre desócrivains étrangers dans l’index du livre XXXI ; il n’est pas cité une seule tfols dans tout le cours de l’ouvrage. Sextius Nlger. Voy. Niger.

Sibyllini Librt. Livres sibyllins. (ItI, 2t ;VII, 35 ; XVII, as, rv* 3 ; xvm, ss, n° os.),

Silanus Décimus ; peu après la ruine de Carthage traduisit du carthaginois en latin. par ordre du sénat, tes vlngt-huit livres «le Magon sur Pagrieivlture. Voy., pour les lraductioas de cet ouvrage, Dlonyslos et Diophane. (Xvttl, 5.)

Silène, historien, doquet Cicérou dil, Dc divin. I, p. t 76 : a It en est de même dans l’histoire grecque de Silène, suivie par Cœlius ; Silène a exposé avec beaucoup d’exactitude les faits et gestes d’Anuibal. » (IV, 36.) Slmon ; a écrit te premier sur t’équltatIon. (XXXIV, 19, n° 26.)

Slmonide, poète lyrique, cëlèbreet fort ancien, du shiùne siècle avant Père chrétienne. (VII, 2’«, 29, 57, *n" 2 et ta.) Simonide le jeune, très-différent du poète de ce nom, et beaucoup plus récent. Il avait écrit sur l’Éthîopíe. (VI, 35, n° 6.)

Slmus, médecin ; auteur touta fait inconnu. (XXI, 38 ; XXII, 82.)