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LIVRE I. 93

Philistidès, de Malle en Cilicie ; du reste, inconnu. (IV, i0› 36-)

Philistion, de Sicile, dit aussi de Locres, parce qu'il avait longtemps séjourné dans cette cite de l’Italie ; maître, pour la médecine, d’Endoxe de Cnide. Aulu-Gelle, XVII, II, le dit médecin ancien et renommé. Le livre du Régime, qui fait partie de la collection hippocratique, était, dans l'antiquité, attribué par quelques-uns à Philistion. Un frère de ce Philistion avait composé un traité des remèdes, dont Cælius Aurelianus cite le vingt-deuxième livre, Chron. V. I. (XX, 15. 34, 48.)

Philistus, de Syracuse, historien. Son nom se trouve aussi écrit Philiscus, dit Snidas. Il était parent de Denys l'Ancien, qu’il aida à parvenir au pouvoir souverain. Ouvrages : Histoire de Sicile en onze livres, Diodore. XIII, p. 222 ; Égyptiaques en douze livres, Suidas. D’après Quintilien, X, I, il imita Thucydide, mais avec plus de clarté. Cicéron, De divin.. I, p. 173, l’appelle homme instruit et exact ; toutefois, ailleurs, Brut. p. 534, il dit que de son temps on avait cessé de legonter. ('ltl, 61, u° 2 ; 64. n' 5.) ` -

Philométor. Voy. Attale.

Philouides. Ou connaît un Philonides de Dyrrachium, médecin, dont Étienne de Byzance a fait mention v. Dyrrachium, et qui avait publié un ouvrage Sur l’art de guérir, en quarante-cinq livres ; un second Philonidès de Catane, en Sicile, qui, cité par Galien et Alliénée, avait écrit Sur les couronnes et les parfums ; un troisième Philonidès, dlathenes, poète de l’ancieunc comédie, et auteur de pièces dont il ne reste que quelques fragments. (V, 35.) Philopator. Galien, Dc cognosc. curandisque anlmi nanrbis, cap. 8, a fait mention d’un Philopator, philosophe

 Mais comme les mss. de Pline varient sur ce

nom de Philopator, et que quelques-nus lieeut Phalapatas. il serait possihle, d’après Hardouin, qu’au lieu de Philopator il fallut écrire Palzephatus ; or, il y a plusieurs Palœphatne. comme ou petit le voir dans Suidas, et entre antrœ Palœphatus d’AIhènes, le plus ancien poete après Phémonoé, et auteur d’une Cosmogonie ; Palœphatus de Priene, qui fut contemporain dïtrtaxerxe, et qui compose un livre Sur les choses incroyables ; Palœphatns d’Abydos, qui compose des Histoires de Chypre, de Délos, de l’AtIique cl de l’Arabie. et qui fut très›lié avec Aristote. Philostcphanus, compatriote, contemporain et aml du poète Callimaque de Cyrùne, ainsi que le dit Alhóuée, VIII. p. : sl. Ouvrages :Des cilés de l’Asie, Athéuéc, VII, p. 297 ; Des inventions, Cleniens Alexaudr., Slrom.. I, p. 308 ; des Iles, Harpocration, v. Xrpúμn ; de Cyllene, Schol. Pind., p. 55. (VII, 57, n° 16.)

Philoxène, de Cytlière. poete diffiyrambique, d’apree Athénée, VIII, p. Mt. qui cite de lui un ouvrage intitulé le Festin, IV, p. 146 ; Il vivait du temps de Denys le Jeune, a Iaconr duquel Il séjourne. (XXXVII, I I.) Plnylarque, florissait du temps de Ptolémée Évergète : le 35' livre de ses Histoires est cité par Athénée, IV, p. l4l. Le même Athénée, II, p. 58, et Suidas ne savent s’il est dktttiencs on de Naucratis. Ouvrages, dans Suidas : Des éventions ; un Ahrégé de la mythologie ; Histoire d’Antigpneetd’Bumcne, etc. (VII, 2, n“9 ;VIII.64, n° 5 ; X.96.) Piudare, deTheheseu Béotie, poâtelyrique très-célèbre. (II,9 ; VII, 3o.).

Piou (L. Calpurnlus Piso Frngi), consul l’an de Bonne 621. avant J. C. 133, et treize ans après censeur avec Q. Cœciiias llctcllna Baleerices. Ouvrages : Annales, citées pas. sins par Lulu-Gclle, et particulièrement VI, 9 (Il, 54 ; III, 23, n°4 ;VIII,6 ;XIII, 27 ;XV, 38 ; XVI, 74 ; XVII, 38, n" 4 ; XVIII, 8, n°4 ;XXVIII, 4 ; XXXIII, lI ;XXXlV, 8, 13, 14.) Pinon (Domitius), cité dans la Préface par Pline, qui rapporte de lui un mot heureux. Ilest possible que Pison, personnage d’ailleurs inconnu, ait composé quelque ouvrage et que le mot rapporte en ait été tlré ; mais cela même n’est pas sûr.

Platon, le célèbre philosophe d’Athènes, disciple de Socrate. (Il. 92 ; VII, lil. n’I ;Xl. 18 ; XXII, 5I ; XXX, 2.) l1laute(M. Accins Plautus), appelé le Père de la comédie latine ; il était né à Sarsina ; il mourut l’an de Rome 570, les avant J. C. De cent trente comédies qui portaient son nom du temps d’Auln-Gelle, il en reste vingt anjonrrt’hni. (XIV. 15 : XVHL28 ; XIX. lo.n° 2 ; xxlx. ls.) Plistonicns, médecin, élève de Praxagore. Ouvrages :Sur les humeurs, Galien, De aim bile, cap. l ; Des avantages qn’il y a ahoire de l’eau, Athéuée, ll, p. 45. (XX, 13, 48.) Pollion Asinius. Voy. Asinius.

Polybe, de Mcgalopolis, en Arcadie. Il mournl dix-sept ans avant la naissance de Cicéron, et fut lie avec le deuxième Scipion l’Africain. Il écrivit une histoire, dont il ne nous reste que quelques livres dans leur intégralité, avec des extraits des autres. (III, IO ; IV, 24, 86, 37 ; V, I, n° 8 ; 4, n° I, 6 ; VI. 36. n° 2 ; 38, u° I ; VIII, lo, n°4 ; 18.) Polyhe. Il est dit (XXXI, 46) que d’après cet auteur une espèce d’éponge qu’on trouve vers la Lycie procure le sommeil. suspendue au-dessus du chevet du malade. Sans doute il s’agit ici non de l’historien Polyhe, mais d’un médecin. Quel est ce Potybci' ce n’est pas le gendre d’Hippocrate, dont rien ne reste, si ce n’est ce qui existe dans la collection Ilippocratique et sous le nom même d’IIippocrate (Voy. dšuvres d’Hippocrate, t. I, p. 345) ; mais c’est peut-elre un certaiu Polype, ou plulot Polyhe, qui est cité par Cœlius Aurelianus (Acul., III, 15), et qui avait parlé de l’hydrophobie.

Polycrite, de Mendes, en Sicile. Il écrivit l’Histoire de Dcnys le Tyran, d’après Diogène Laerte, In.Eschin. Antigone de Carysle, lfistor. mirab, IV. 150. le cite. (XXXI, 14.) Polyhistor. Voy. Coruélius Alexander.

Poiupéius Lenœus. Voy. Leuœus.

Pompéius Trogus. Voy. Trogue-Pompée.

Pomponius Alticus. Voy. Atticus.

Pomponius Méla. Voy. Méta..

Pomponius Secuudus, personnage consulaire, poète. Pline avait vu entre ses mains des autographes de Tihérius et de Caius Gracclius. (VII. 18, n” 3 ; XIII, 26.) Posidonius, d’Apamée, dit aussi de Rhodes, parce qu’il exerça des fonctions publiues dans cette Ile. Il était stoicieu. Strahon, XI, p. 491. l’appelle ami de Pompes, et recommande, I, p. 6, son livre Sur l’Oceau et la marée. Le seizième livre des Histoires de Posidouius est cité par Athénée. X, p. 439. (Il, 21 ; VI, 21, u° 2 ; VII, 3l. u° 3.) Praxagore, deCos, médecin, cite par Celse, Préface du livre I. Son livre des Traitements est mentionné par Cm» liussurelianus, Citron., l,4 ; et son livre Sur les humeurs par Galien, De alfa bile, cap. I. Il est renommé pour avoir le premier régularisé l’étude et l’emploi du pouls. (XX, 13, za. 26. n° 4 ; xxvi, c.)

Procilius, grammairien très-savant ; cité par Varron, De tiny. lat.. IV, p. 36. (VIII. 2.)

Prodieus de Sélymhrie (il faut lire Hérodieus, les deux noms ont été très-souvent confondus), un peu plus ancien qu’Hippocrale. Il appliqua la gymnastique au traitement des maladies, Platon, Répuhl., III, p. 406. Il y avait sans doute nnécrit de Iui ; du moins Asclépiade (dans Ceelius Aurelianns, Chron., III, 8) rapporte le traitement qu’Hérodieus opposait à D’hydropisie.

Ptolémée fils de Lagus, le premier roi grec de Ptšgypts. Il avait écrit l’Histoire d’Alexandre le Grand, sous lequel il avait fait la guerre ; voy. Quinte-Curce, IX, 5, et Plutarque in Alex. Marcien d’IIéraclée dit qu’il était aussi auteur d’un ouvrage de géographie. Ptolémée élahlit le Musée d’Alexandrie et la célèbre hihliothèque de cette ville. Pnhlius Syrus, ainsi nommé de la Syrie, sa patrie, fut affranchi par son mettre, à cause de ses talents. Il se livra