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88 PLINE.

I-lcllanicus, de Mitylène, blstorien ; de douze ans antérleura Hérodote, d’après Aulu-Gelle, XV, 23.ouvrages : Établissements des peuples et des villes, Athénée, t, p. 667 ; Schol. Pindar., p. 63t ; Égyptiaques, Aulu Gelle, t, 2 ; Des dénominations des peuples, Athéuée, Xt, p. 662 ; Schol. Apoll, IV, v. 322. (tV, 22 ; Vlt, 69, n° 2.) ltemina. Voy. Cassius Hemina.

liéraclide, auteur du livre intitulé ’A1wcu ;. (VII, 63, 11° 2.)

ltéraclide, cité sans autre désignation dans l’index du livre IV. Est-ce l’l-léraclide auquel aalnt Clément d’Alexandrie attribue un livre sur-l’origine des villes, Protrept., p. 25 ? ou est-ce un Héraclide de Crète dont Apollonius, Hist. comment., cap. ln, cite un llvre Sur les villes de la Grèce ? liéraclide, d’Érythres, nou loin d’Éphèse, dans t’Asle Mineure ; médecin, de la secte Hérophllienne, le plus célèbre des disciples de Chryserme, Galien, De differ. puls., IV, 10. Ouvrages : De la secte d’IIérophile ; Commentaire sur le troisième livre des Éphlémies d’lil|›pocrate ; Explication des caractères attachés ä ce troisième livre ; Commentaires sur le sixième llvre des Épidémies. Il parait, d’après Strabon, XIV, p. 645, qu’Héraclide était contemporain de ce géographe. liérsclide de Tarente, médecin très-célèbre de la secte empirique. On le place vers le milieu du troisième siècle avant l’ère chrétienne. Ouvrages : Des traitements luté rieurs, Cœlius Aurélianus, Chron., t, 6 ; Desanimaux sauvages, Galien, De antid., tt, 16 ; Desslmples, Galien, tbid., I, t ; De la préparation et de l’épreuve des médicaments, Galien, De simpl. medio., Vi, in proann. ; un Commentalre en plusieurs livres s’étendant a tons les écrits hippocratiques. (IV, 23 ; XX, 17, 73, n° 6 ; XXlt, 8.)

Hermlppe, de Smyrne, dont Josephe, Contr. Apion, t, loue l’exaelltude historique. Ouvrages :Des mages (Pline, XXX, 2) ; Vles des hommes illustres ; “Sur les sages ; Sur Pythagore, et autres ouvrages que Diogène Lsërte cite in Heal., p. 8 et 10.

liermodore, d’Éphese, interprète des lois des décamvira. (XXXIV, tt.)-Iiérodieus.

Voy. Prodlcna.

Hérodote, d’I~lalicamasse, auteur d’une histoire qui est entre les mains de tout le monde. Il liorissait dans le cinquième siècle avant l’ère chrétienne. (li, 87 ; V, 10, n ° 8, 16, n° 2 ; VII, 2, n° 2 ; VIII, 6 ; XII, 8 ; XII, 60, 62 ; XXXVI, 17, 19, n°1.)

iiérophile, de Chalcédolne en Blthynie, célèbre médecin, vivait vers l’an 300 avant Jésus-Christ ; fondateur d’une secte médicale qui dura longtemps. Ouvrages : Anatomie, Galien, Daanat admin. ; Vl,8 ; Du pouls, id., De differ. puts., IV, 2 ; ’l’raitements, Cœlius Aurelianus, Citron., lI, 13 ; Commentaire sur le Pronostic d’lilppocrate, Cœlius Aurelianns, Citron., IV ; 8 ;Des yeux, Aétiua, Ibtrabtbl., VII, p. 132, Ald., 1636 ; Diététique, Sextus Empiriens, Ado. math. X, 3. Hérophile disséqué des corps luunains ; Celse, Préf, etîertuliien, De anima, cap. 10, ont même dit qu’il avait diaséqué des hommes vivants condamné sa mort pour crimes. (XI, 88 ; XXV, 6 ; XXVI, 6, 8 ; XXIX, 6.) Hésiode, de Cumes dans l’Éolide, ASÎG Mineure, mais qui résida à AUCH dans la Béotie. Il composa un livre Sur les astres, Pline (XVIII, 67) et Athénée, XI, p. 491. Cet ouvrage est perdu ; mais on ade lui les poèmes suivants = Des travaux et des jonns ; Théogonie ; Bouclier d’Hercule. On ne sait pas au juste Pêpoque où il vivait ; toutefois on le place d’ordinaire dans le neuvième siècle avant l’ère chrétienne, et a peu près au même temps qu’Homère. (VII, 69, n°1 ; 67, n° 6 ; X, 83, n° l ;XlV, 1, n° 2 ; XV, 1 ; XVI, 11 ; XVIII, 66, 67, n° 6 ; XXI, 21, 68, 86 ; XXII, aa, ss, ss ; XXIII, sa ; xxv, s ; xxvm, is.) liicéaius, médecin de la secte Érasistratéenne. On le place dans le premier siècle avant l’ère chrétienne. l)’sprèa Pline (XXVII, 16), ses écritsjouisaaient d’une assez grande autorité. Ouvrages : De la matière médicale, Athénée, Vil, p. 29i ; Des parfums, id., XV, p. 689 ;DesPoisanns, id, Vil, passim ; De la préparation du vln, Plin., Index XV. (XtV, 2-i ;XX, 17 ; XXII, 18 ; X.XVIt, tt.) Hiéron, roi de Sicile. Varrou et Columeile, I. t, le mettent parmi les écrivains sur l’agriculture, avec le roi de Pergame Attale Philométor. (XVtll, 6.)

Himilcon, général carthaginois, auteur d’un périple eu punique, Festus Avienus, Descrtpt. ora : martt., v. 612. (tl, a1.)

Hipparque, de Nicée en Bilbynie, le plus grand des astronomes de l’antiquité ; il florissait vera le milieu du deuxième siècle avant.l. C. On a de lui des Explications sur lesPhénomènes d’Aratus et d’Eudoxe. Il avait composé plusieurs autres livres, qui ont tous péri. (II, 9 ; Il, to ;11, 24 ; 11, ts ; 11, ua.)

Hippocrate, de Cos, le plus célèbre médecin de l’antiquité, liorisaait dans le cinquième siècle avant l’ère chrétienne, et était contemporain de Socrate. On a plusieurs livres qui portent son nom, mais qui ne paraissent pas être tous de lui. Il ne faut ajouter aucune foi au récit touchant son entrevue avec Démocrite, regardé comme fou par les Abdéritains, touchant les services qu’il rendit aux Athéniens dans la peste d’Athèues, et touchant son refus d’aIler combattre la peste qui désolait l’empire du grand roi : toutes les pièces sur lesquelles ces récits reposent sont apocryphes. (Vit, 37, 52 ;XVIII, 16 ; XIX, ts ; Xx, 22, 23, si, st, n° 1 ; ss, ss, sa, nee ; 93 ; xxl, to, 11, es ; XXII, ts, sa, ss, as ; XXIV, 92 ; XXV, 18 ; XXVI, 6, 50, 76,90 ; XXVllt, 16 ; XXIX, 2, 30,38 ; XXX, 2 ; XXXtt, 46 ; XXXVI, 69.) Ilipponax, poète. (XXXVt, 6, n° 2.)

Ilomère, prince des poètes grecs. Dans l’antiquité, aa patrie était un objet de controverse ; son époque n’est pas non plus exactement connue ; ce qu’il y a de certain, c’est qu’il estIe plus ancien des écrivains grecs. (tl, 6 ; II, 66 ; ll, 87 ; tll, 9 ; lIl, 12 ; ttt, 15 ; lV,6 ; tV, 16 ; lV, 16 ; tV, 19 ; IV, 23 ; V, 8, 10, 11° 6 ; 33, n° 2 ; 60, n°’t et 3 ; VII, 2, n° 19 ; ls, n°2 ; vu, so, so, rv* s ; v111, 73, 11° s ; 76,1|°2 ; IX, en, n°3 ;X, 3, n° l ; 70 ;XlII, t ;XIll, 2l ; XIII,27, 30 ;XlV, 6,9 ;XVI, 8, 26, -’s6 ; XVII, 3, n°10, 6 ; XVIII, 7, 19, 20, ma ; x1x, e ; XXI, st ; xxu, 21 ; xxlu, sa ; xxtv, 60 ; XXV, 6, 8, 38, 79 ; XXVltl, 6 ;XXIX,8 ; XXX,2 ; XXXI,32 ; XXXII, 63 ; XXXItl, 3,6, 23, 38 ; XXXtV, 41 ; xxxv, a, n’a ; sa, 6° ss ;6o, 11° 1 ; xxxvi, s, ao.) Horace (Quintus Horatius Flaccus), l’amide lttécène et d’Anguste, né à Venusium denx ans avaut la conjuration de Catilina, et mort l’an de Rome 767. (X, 76, n° 2.) Hortensias, célèbre oratenr romain, ami et rival de Cicéron. Il plaida pour Verres. Auteur de bsrangues, d’annales, de poésies ; tous ses ouvrages ont péri. Horus, roi des. Assyriens, inventeur de plusieurs médicaments. (XXX, 6l ; XXXVII, 62.)

Iiygin (Caius Julius), surnommé Polyhistor, dit aaintãér6me, Clu*on. ad Olymp. CXCII, ann. 4. Hygin, dit Suétone, De tllustr gramm., cap. 20, affranchi d’Auguste, Espagnolde nation, très-lié avec lepoête Ovide, fut bibliothécaire de la bibliothèque Palatine. Ouvrages : Des villes d’Ilalie, Macrobe, Saturn., I, 7 ; Commentaiie sur Virgile, id., VI, 9 ; Des hommes illustres, Asconius Pedianus, Orat. in Picon., p. 6 ; De l’agriculture, Columelle, IX, 2, lequel falt un grand éloge de ce livre ; Astronomtcum poelicum, ouvrage qui existe encore aujourd’hui. Quant au livre intitulé De limitibus constituendis, il est d’un autre llygin, de beaucoup postérieur, lequel était arpenteur. (XIII, 67 ; XVI, 86 ; XVIII, 63 ; XIX, 27 ; XX, 65 ; XXI, 29.)

Hylas ; avait écrit sur.les augures. (X, 18.)