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INDEX ALPHABÉTIQUE

DES AUTEURS NOMMÉS PAR PLINE, SOIT DANS LA LISTE ANNEXÉE AU PREMIER LIVRE, SOIT DANS LE RESTE DE L'OUVRAGE.

(J'ai noté avec soin les endroits où Pline cite ces différents auteurs dans le corps de son Histoire, et mis entre parenthèses les chiffres qui indiquent ces citations.)

A.

Accius, ou Attius (Lucius); fleurit vers l'an de Rome 615, 130 avant J. C. Aulu-Gelle, XX, 2, cite de lui un ouvrage intitulé Pragmatica; c'est le même ouvrage que celui qui est nommé par Pline Praxidicum (XVIII,55). Il avait composé aussi des Annales en vers. Enfin, il était auteur de tragédies.

Accius Plautus. Voy. Plaute.

Acopas. Voy. Agriopas.

Acron, d'Agrigente, médecin; fut le contemporain d'Empédocle. Suidas, au mot Acron, dit qu'il avait écrit en dialecte dorien sur la médecine, et entre autres un livre Sur le régime des gens bien portants (XXIX, 4.)

Acta populi romani, Actes du peuple romain (VIII, 61); Acta temporum Augusti, Actes des temps d'Auguste (VII, 11 ). C'est la même chose sous deux dénominations différentes. On les trouve cités aussi sous le nom de Diurna populi romani, Journal du peuple romain (Tacite, Ann., XVI, 22). C'était, en effet, un véritable journal qui paraissait tous les jours, et qui contenait les nouvelles de la ville. Voy. sur ce sujet l'ouvrage intéressant de M. Leclerc, intitulé Des journaux chez les Romains, Paris, 1838. (II, 57; VII, 11, n° 2; 54, n° 7; X, 2, n°3.)

Acta triumphorum, Actes des triomphes. C'étaient les procès-verbaux de ces cérémonies ; par exemple, les actes des triomphes de Pompée. (XXVII, 6.)

Aculeo. Voy. Eculeo.

Adimantus de Lampsaque; cité par Strabon, XIII, p. 589.

Æglosthènes. Voy. Aglosthènes.

Ælius Gallus, préfet d'Égvpte, ami de Strabon, qui parle longuement de son expédition d'Arabie, liv. II, p. 118; XVI, p. 780, et XVII, p. 815. (VI, 32, n° 17.)

Ælius (Lucius). Il avait deux surnoms : Præconinus, parce que son père avait été crieur public, et Stilo, ou Stylo, parce qu'il avait l'habitude d'écrire des discours pour les personnages les plus nobles ( Suétone, lib. De illust gram., 3). C'était un grammairien. Aulu Gelle (XVI, 8) le nomme savant, et maitre de Varron. Cicéron, étant jeune, suivit ses leçons. (IX, 59; XXXVII, 4.)

Ælius (Sextus), jurisconsulte. Il écrivit Commentarii juris civilis, cités par Cicéron (de Orat. 1). Un vers d'Ennius a sa louange a été conservé : Egregie cordalus homo Catus.Eliu Sextus. AElius portait le surnom de Catus. ll fut consul avec T. Quintius Flaminius, l'an de Rome 556, avant J. C. 198. ( IX, 59. )

Æmilius Macer, de Vérone, poëte. La Chronique d'Eusèbe place la mort de Macer Ol. 191, l'an 16 de l'ère chré tienne. Ce poéte eut de la réputation ; il fut ami de Virgile. Voy.Servius, ad Virg.ecl.V.Ovide le cite ences vers, Trist. IV, eleg. X, 43: Saepesuas volucres legit, mihi grandior (Pº0, Qu(ºque necet serpens, quae juvet herba, Macer. Le livre de Macer sur les oiseaux était intitulé Ornithogo nia , il est cité par Diomède, I, p.371. Ce poëte avait aussi composé un ouvrage intitulé Theriaca; un ouvrage Sur les herbes; un ouvrage Sur les Abeilles ; des Iliaca, que cite ovide, E Ponto IV, eleg. XVI, 6; des Annales, dont le XVIe livre est cité par Priscianus, x, p. 695. Quant au livre in titulé De virtutibus herbarum, et portant le nom d'.Emi lius Macer, il n'appartient ancunement au poëte dont il s'a- git ici; car on y trouve cités Pline, Galien, Oribase, et des auteurs encore beaucoup plus récents.

AEschines, médecin, dans l'index du livre XXVIII ; est dit Athénien dans le même livre. (xxvIII, 10.)

AEschiron;est dit dans l'index du livre VIIIavoir écrit sur l'agriculture. Varron et Columelle, dans le premier chap. de leurs ouvrages, le placent parmi les écrivains les plus estimés sur cet objet. AEschylus. Voy. Eschyle. AEsopus. Voy. Ésope.

Agatharchide, de Cnide; florissait vers l'an 176 avant Jésus-Christ. Il avait écrit une Histoire de l'Asie en dix livres ; un ouvrage Sur les choses de l'Europe, en qua rante-neuf livres; Sur les vents singuliers; Sur les Troglo dytes, en cinq livres ; Sur la mer Rouge, en un livre ; et d'autres ouvrages énumérés par Photius dans sa Bibliothè que. Il ne ſaut pas le confondre avec un autre Agatharchide qui est de Samos. ( VII, 2, n° 5 et n° 22.)

Agathocle, de Babylone, d'une époque incertaine. Il avait fait l'Histoire des Cyzicéniens; c'est pour cette raison qu'il est nommé Cyzicénien par Athénée, XII, p. 515.

Agathocle, de Chios, avait écrit sur l'agriculture ; Varron et Columelle le mentionnent honorablement. Le Scholiaste de Nicandre in Thériac., p. 29, cite un Agathocle in libro de Diacta. Un autre Agathocle, de Milet, avait écrit sur les fleuves. Voy. Plutarque, de Fluminibus.(XX1I,44)

Aglosthènes, à y)oa9évr; pour à ſ)zoa0évr;, contrac tion employée par Pollux, IX, 6; dans les éditions de Pline avant Hardouin, on lisait AEglosthènes et AEdosthènes. Cet auteur, d'une époque inconnue, avait écrit l'Histoire de Naxe citée par Hygin, Astron. poe. II, $$ de l'ours et de l'aigle. ( IV, 22. )

Agriopas, nommé dans les mss. vus par Hardouin, et dans les anciennes éditions, tantôt Acopas, tantôt Copas. Gelenius, sur la foi deses mss., y a substitué Agriopas, leçon adoptée depuis. Cet auteur avait composé un livre inti-