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PLINE.

3 cai, Tars le leTar ^inoxlal. II foot toirter les taaiers, les raeiiies d’arbre, toot ce qui donne une odear repoossante , laqnelle passe tr^-faeilement an vin ; ^igner les iigQiers cnltiv^s on sanvages ; mettre des intervalles entre les pi^oes, de penr qne lesalt^rations ne se commDniqnent derane h rantrey sortede contagion qui est to^{oors tr^s-prompte. La forme des pltees importe anssi ; les pidoes k ventre et larges sont moins iwnnes ; les poisser au8Sit6t apr^ le lever de la Ganionle, puis les laver avec l’eau de mer ou Teau salte ; ensoite les saupoudrer de cendre de sarment ou d’argile ; essuy , les parfamer avec de la mjrrhe : de la mdme mani^re parfumer souvent les oelliers ; garder les vinsfaibies dans des vases enfouis sous le sol , les vins forts dans des 8 vases espos^ k Talr ; dans tous tes cas, ne pas emplir les vases ; enduire Tespace rest^ vide avec du vin de raisin sec ou du vin cuit, en y m^lant du safran, de la poix ancienne et dn vin cuit ; pr^rer de la mtoe fa^on les couvercles des vases, en ajoutant du mastlc et de la poix. On d^fend d’ouvrir les vases pendant Tliiver, si ce n*est un Jour serein ; on d^end de les onvrir avec le vent du sud ou la pleine lune. La fleur du vin (mycoderma vini ), blanche, est de bon augure ; rouge , de mauvais» k moins qtie ee ne soft la oonleur du vin . On redoute aussi de voir les vases s*^bauffer> ou les couvercles suer. Le vin qui ileurit promptement et contracte de Todeur n’est pas de dur^. Pour le defrutum m^me et la sapa (XI V, 1 1), on recommande deles fiiirequand leciel est sans lune, c*est-^-diredans la coojonction de cet astre et non un autre Jour, dans des vases de plomb et non dans des vases de culvre, en y 8jou«  tant des noix , paree qu*elles absorl)ent la fum^. En Campanie, on expose ies meilieurs vins en pleinair ; on regardecommetrte-avantageuxqoe les vaisseaux qul ies renferment soient frappes du solell , de la lune , de la pluie et des veots. / XXVin. (xxii.) Pourpeu qu*ony r^fl^hisse, t ’ on reconnaitra qoe lliomme ne met k rien autant dMndustrie qu’& la fabrication du vin ; commesi la nature ne nons avait pas donn^ l*eau , breu^age leplussalutaire, dont nsent tous ies animaux. Mais nous forcons les b^tes de somme mtoie a boire du vin. C’est k tant d*e£forts , k tant de travail et de d6penses , qu’est due une substance troublant i*esprit de l’homme et excitant la fureor^ , cause de mille crimes ; une substance si at* trayante , que beaucoup ne voient pas d^autre plaisir dans la vie. Que dis-Je ! pour tenir plas de t vin y nous en diminuons la force en le passant k ia chausse. On imaginedesmoyensd’exciteriasoif ; | onpr^pare]des poisons pour se cr6er une causede * boire ;etdeshommesprennentdelacigue,afinqae la crainte de la mort les force k avaler du vin ( XXV , 95 ) ; d’autres prennent de la poudre de pierreponce(xxxvi, 43), etdeschosesquej*aurais bonte d*enseigner en les relatant. Nous voyons les plus prudents se cuire dans des bains brdlants, et en 6tre enleves k demi morts. D’autres n’attendent pas le lit (le lit de table) ; que dis-Je ! ils n’attendent pas m^me leur tunique, mais, nus toot haletants, saisissent des vases ^normes comme pour faire parade de leurs forces, et se les entonnent pour vomir aussitdt, avaler de nouveau, et recommencer cela deux et trois fois, comme s’ils 6taient n^ pour perdre du vin , et comme si cette liqueur ne pouvait se r^pandre qu’en passant par le corps humain. Lh rentrent ces exercices ^trangers et cette habitude de se vautrer dansla boue, et, renversant la t^te, d’^ taler une large pottrlne. On dit qu^on ne fait toal 3. radices procol abeMe» omiilaque odoris eTitandi, facillimo in ▼ina Iraiudtu : (ioof ntiqiie el caprificos. Doliis etiam interralla dari, ne ioter seae vilia serpant, contagiooe Tini aemper ocjaaima. Quio el figuras rererre. Veotruosa ac patula mious utiiia. Picari oportere protiaoa a Canis ortu, postea perfundi marina aqua aul salsa : deio dnere sarmenll aspergi» Telargilla, abstersa myrrha suffiri, ipsasque sttpius 3 cellas. ImbecUla vina demissis io terram doliis servanda , valida expositis. Numqoam implenda : et quod supersit, passo aut defnito perungendnm , admixto croco, pice veteri, cum sapa : sicopercula doliorom medicanda, iddita masUche ac pioe. Bruma aperiri vetant, nisi sereno die. Vetant Aostro flante, lunave plena. Flos vini candidus probatur : nibens triste signum est, si non is Tini colos sit Item fasa localescentia , operculave siidaoUa. Quod celeriter florere ocaperit, odoreroqne trahere, non fore diutinnou Ipsa quoqoe defruta, ac sapas , quum sit cielum sine Inna, boc est, in sideris ejos coitu, neqoe alio die ooqoi jubent : prtBterea plorobeis fasis, non asreis , nocibusque joglandibos additls : eaa enim fumura excipere. Campanitt nobllissima exposfita sub dio in cadis f erberari ole» Inna, imbre, veolis, aptisslmum yidetur. XXVlll. (xxii.) Ac si qois diligenUua reputeC, tel oulia parie operosior vita est , ceo non salobeifi BMim ad potom aqiiae liquorem natora dederit , quo caBtera omaii animantia utnntur. At no0 yinum tiibere et j n nicato oogimiis : tanloqoe opere, tanto labore et unpen^ eo»stat, quod homines mente muteC, ae furoreiD gifm, millibus scelerura huic deditts : lanta duloedine , mt omsd» pars non aliud ritsaprttmium iotelUgat Qoin Immo ol pint 1 capiamus, sacco frangimos flres ; et alia Irritanifnta exoogitantor : ac bibendi etiam cauaa Tenena cooficiustar, aliis ciculam praBSumentibus , ut bitiere mors oogat : aliis pomicis (arioam , et qose referendo pudet docere. Cmm^ tissimosex hisbalioeis coqui fidemns, exaniBMsqoe e(ferri. Jam vero alios leetom exspectare non poase » iaaa» Tero nec tonicam , nudos ibi proUoos anheloa mg&m^ yasa corripere, felot ad ostentationem Tiriom, mc pi coo infundere , ut statim Tomant , rorsnsqoe haoriaDt , idqoo iterum tertinmque ; taoquain ad perdeoda Tina geoitl, ct tanquam efrnndi illa non possint, nisi per homaoaneorpus. Ad lioc pertinent peregrin» exercitatioMt » et yroioUtio in cceoo , ac pedorosa cerTids repandss oateotmtio. Per oranla bnc praedicatar silis qom.Jam vero qomi