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PLINE.
Ess^ODS ; sur la cAte, Josqu^au Tauals, les M»otes, qui ont donu^ leur non^ au Palus, et k Textr^ mlt^, derriere eux, les Arimaspes ; puis les monts Riph^es, la r^gion appelee Pterophore k cause de lachute perp^tuelie de la neige, dont les flocons ressemblent k des plumes, partie du monde condamn ^ par la natare, plong^ dans d*6pai8ses t^nebres, et ne servant qu’& produire le froid et recder rAquilon gtacial.
1 1 Derri^re ces montagnes et au delft de TAquiion, une nation heureuse^ si on en croit les r^cits, appel^e les Hypert)or^ens, et ou les hommes atteignent une grande vieillesse ; des merveilles febuleuses en sont racontdes : on dit qoe l^ sont les gonds du monde et la derni^re iimlte de la r^volution des astres ; le soleil y donne une lumi ^re de six mois et un seul Jour, et il se cache BOD, comme des ignorants Tont dit, de Tequi* noxe du printemps^ celui de i’automne ; mais 11 n*y a dans l’ann^ qu’un lever au solstice d*^^, qu’un eoucher au solstice d’hiver (15). La contr ^ est bien exposee, d’nne temp^rature heureuse, 1 3 et exempte de tout soufQe nulsible. Les hubitants ont pour demeures les fordts et les bois sacr^s ; le culte des dieox est c^l^br^ et par les individus et par le peuple ; la discorde y est ignor^e, ainsi que toute maladie. On n’y meurt que parsati^t^ de la vie : apr^ un repas, apr^ des Joulssances donn^esaux dernidres heures de la vieillesse, on sautedans la merdu haut d’un certain rocher ; c’est poureuz le genre de s^pulture le plus heureox. Quelques-uns les ont plac^ non en Europe, mais aux extr^mit^ des ri vages asiatiques, paree qu’ooy trouveun peuple, les Attacores (yi,20), qui D’en diff^re gu^repar les habitudes et la posi- 18 tioD. D*autresont attribu^ aox Hy perbor^ns une situatioD iDtermMiaire entre 1’ud et i’autre soleili oram TaDaim usqae Mseots , a quibus lacus noroeD accepit : ultimique a tergo eorum Arimaspi. Mox Ripaei montes ^et assiduo nivis casu piDuarum similitudine , Pleroplioros appeliata regio ; pars mundi damnata a rerum natura , et densa mersa caligine : neque in alio quam rigoris opere, geiidisque Aquilonis conceptaculis. . 1 Pone eos montes , ullraque Aquilonem , geos feiix (si credimus) quos Hyperboreos appellavere, annoso degit feo, fabnlosts celebrata miraculis. Ibi creduntur esse cardines mundi , extremique siderum ambitus , semestri luce, et una die solis aversi non , ut imperili dixere, ab aequi- / nocllo Temo in autumnum ; semel in anoo solslilio oriuntur iift soles, brumaque semel ocddunt. Regio aprica, 13 felici temperie, omni afllata noxio carens. Domus iis nemora, lucique, et deorum cultus virilim gregalimqne, discordia ignota et a ?griludo omnis. Mors nonnisi satietate vilae , epulat^s delibuloque seoio luxu , et quadam rupe in mare salientibus. Hoc genus scpulturse beatissimum. Quidam eos in prima parte Asiffi iittorum posuere, non in Europa, quia sunt ibi simili consuetlidine, et situ, 13 Atlacorum nomine. Alii medios fecere eos inter utrumque soleTOy Anlipodum occasum exorienteroqiie no&truro : k ou i’astre se couche pour les Antipodes et se I^ve pour nous, ce qoi ne peut 6tre, h cause de la vaste mer qui est entre deux. Les auteurs qui ne les admettent que I& ou le jourest desix mois, disent qu*ils s^ment le matin, moissonnent a midi , r^ltent au coucher du soieil les productlons des arbres , ct pendant la nuit se cachent dans des cavernes. On ne peut guere dodter de rexistence de celte nation , car trop d’6crivains rapportent qu’ils ^taient dans rusage d^envoyer les pr^mices des fruits dans Tlle de D^Ios & Apoilon , qu’ils honoraient particuli^rement. Les pr^ices ^aient 14 apport^ par des vierges, respect^s etaecueiilies hospitali^ement pendant quelques ann^ par les nations interm6diaires ; puis, des violeDces ayant ^t^ coromises contre les messag^res, les Hyperbor6ens se deciderent k deposer ces offrandes sur la fronti^re des peuples limitropbes ; ceux-ci les portaient h leors voisios, et ainsi de suite Jusqu’& D6los. Plus tard, ceia m^me tomba en d^su^tude. La Sarmatie , la Scythie, la Tauride, et toute la r^on d partir du Borysth^ne , a de long 980,000 pas et de large 7 1 7,000 , suiyant Agrippa. Pour moi, je pense que, danscette portion de la terre , les mesures sont incertaiiies. XXVU. Mais, suivant notre plan accoutume, 1 enum^rons ce qui reste dans ce golfe ; nous avons d^’}k pari6 de ses mers. ( xiii. ) L*Bellespont n’a pas en Europe d*lles qui m^ritent d*dtre nomm^. Dans le Pout-Euiin il y en a deux k 1,500 pas dei^Eorope, k 14,000 de fouverture du d^troit : on les appelte Cyan^es ou Symplegades. La fable rapporte qu*elles seheurtaient Tune conlre Tautre : c’est que, s^par^ par un intervalle ^troit, on ne les voit distinctes que de faoe en entrant dans ie Pont-^Euxin , et qu’elle8 seroblent s’toe r^unies pour peu que les yeux aieut quod fierinollo modopotest, taro vasto roari interreniente. Qui non alilH quam in semestri luce consUtuere eos , serere matutinis, meridie melere , occidente sole foetus arlK>rura decerpere, noctibus in specus condi tradiderunt Nec lilwt dubitare de gente ea , quum tot auctores prodant frugoai primilias solitos Delon mitiere Apollini, queni pnedpoe colunt. Virgines ferebant eas, hospitiis genttum per aonos 14 aiiquot Yenerabiles : donec violata iide, in proximis acoolarum finibus deponere sacra ea instituere, liique ad ooaterminosdcferre, atque ila Delon usque. Mox et boc ipsun exolevit. Sarmatix, Scytbiae, Tauricse, omnisque a Borystliene amne traclus longitudo dcccclxxx v., latiludo Dccxvii H. a M. Agrippa tradila est. Ego incertam io hac terrarum parte mensuram arbifror.
XXVII. Yerum instituto ordine, reliqua hujus sinos 1 dicantur,ct maria quidem ejus nuncupavimiis. (xiii.) iiellespontus Insulas non habet in Europa dicendas. In Ponto duap, h. d. pass. ab Europa, xiy h. ab oatio,. Cyaneffi, abaliis Symplegades appellatae, traditaeque fabalis inter se concurrisse : quoiiialfi par ?o discretae intonrallo , ex adverso intrantibus geminae cemebantur, paulumqoe dcfleiaacie, coeuntium speciem prsebebant. Citra Istmm,
