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de les accorder à tous les deux en même temps. Quant à Dinarque, forcé d’épouser la jeune fille séduite, il promet cependant de revenir plus d’une fois visiter la courtisane. Tel est le fond de la pièce, telle est l’intrigue, si toutefois il y en a une ; quant à la morale, on voit qu’elle s’en tire comme elle peut, c’est-à-dire fort mal.

La comédie doit son nom à un esclave du campagnard, au commencement véritable bourru, ennemi juré des courtisanes, qu’il injurie et repousse dès qu’il les voit approcher de la maison ; mais à la fin, sans qu’on sache ni pourquoi ni comment, il s’apprivoise singulièrement avec la suivante de Phronésie.



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