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cune de ses comédies n’a un air plus original, une physionomie plus romaine : aussi sommes-nous fortement sollicité à croire que ce n’est pas une imitation. Mais si Plaute ici n’a imité personne, il n’a pas lui-même manqué d’imitateurs. Presque tous les théâtres modernes ont eu leur comédie des Captifs ; la scène française à elle seule en a vu représenter trois : l’une de du Ryer, l’autre de Rotrou, et la dernière de Roy (1714). La pièce de Rotrou, est loin de valoir celle de Plaute ; mais il serait injuste de lui contester certains mérites, notamment l’élégance, qui est un des caractères distinctifs de ce poëte.