Par conséquent, en tout ce qui est formé d’un nombre, nous entendons la même chose par le total et par toutes les parties ?
Il y a apparence.
Parlons-en donc de cette manière : le nombre qui constitue le plèthre et le plèthre sont la même chose, n’est-ce pas ?
Oui.
Et le nombre qui constitue le stade pareillement ?
Oui.
Et de même le nombre de l’armée et l’armée, et ainsi de suite pour toutes les choses de ce genre ? Car la totalité du nombre est ce qu’est chacune de ces choses prise en son entier.
Oui.
Mais le nombre de chacune est-il autre chose que ses parties ?
Rien autre chose.
Donc tout ce qui a des parties est composé de parties ?
C’est évident.
Mais nous avons reconnu que toutes les parties sont le total, si le nombre total doit être lui aussi la chose totale.
C’est vrai.
Le tout n’est donc pas constitué de parties ; autrement, il serait une somme, étant toutes les parties.
Il ne l’est point, semble-t-il.