Personne ne le voudrait, Socrate. Mais il est inutile de répéter la même question.
Donc ni le plaisir ni la sagesse ne sont le bien parfait, le bien désirable pour tous, le souverain bien ?
Évidemment non.
Il faut donc nous former du bien une idée claire ou au moins quelque image, pour savoir, comme nous l’avons dit, à quoi attribuer le second prix.
C’est très juste.
N’avons-nous pas rencontré une voie qui conduit au bien ?
Quelle voie ?
Si l’on cherchait un homme et qu’on apprît d’abord exactement où il demeure, on aurait, n’est-ce pas, un bon moyen de trouver celui qu’on cherche ?
Certainement.
Or un raisonnement particulier nous a fait voir, comme au début, qu’il ne faut pas chercher le bien dans la vie sans mélange, mais dans la vie mélangée.
C’est vrai.
Il y a certainement plus d’espoir que ce que nous cherchons apparaîtra plus clairement dans une vie bien mélangée que dans une qui l’est mal.
Beaucoup plus.
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