Tu n’as qu’à parler.
Nous avons parlé tout à l’heure du plus chaud et du plus froid, n’est-ce pas ?
Oui.
Ajoutes-y maintenant ce qui est plus sec et plus humide, plus nombreux et moins nombreux, plus vite et plus lent, plus grand et plus petit et tout ce que nous avons précédemment mis dans une seule classe, celle qui admet le plus et le moins.
C’est la classe de l’infini que tu veux dire ?
Oui. A présent mêle à cette classe la progéniture du fini.
Quelle progéniture ?
Celle du fini que nous aurions dû tout à l’heure ramener à l’unité, comme nous avons fait celle de l’infini. Nous ne l’avons pas fait ; mais peut-être cela reviendra-t-il au même à présent, si la réunion des deux autres fait apparaître celle que nous cherchons.
Quelle est-elle et que veux-tu dire ?
Celle de l’égal et du double et de tout ce qui met fin à l’opposition naturelle des contraires et produit entre eux la proportion et l’accord en y introduisant le nombre.
Je comprends. Il me paraît que tu veux dire que, si l’on mêle ces éléments, il résultera certaines générations de chaque mélange.
Tu as raison.
Continue donc.
{{Personnage|SOCRAT