et que c’est, comme nous l’avons dit, le lien vraiment divin qui unit ensemble des parties de la vertu qui sont naturellement dissemblables et divergent en sens contraire.
C’est exactement vrai.
Quant aux autres liens, qui sont purement humains, une fois que ce lien divin existe, il n’est pas bien difficile ni de les concevoir, ni, les ayant conçus, de les réaliser.
Comment, et quels sont-ils ?
Ceux que l’on forme en se mariant d’un Etat dans un autre, en échangeant des enfants et, entre particuliers, en établissant des filles ou en contractant des mariages. La plupart des gens contractent ces unions dans des conditions défavorables à la procréation des enfants.
Comment cela ?
Ceux qui, en pareille affaire, cherchent l’argent et la puissance, méritent-ils seulement qu’on prenne la peine de les blâmer ?
Pas du tout.
XLVIII. — Il vaut mieux parler de ceux qui se préoccupent de la race et voir s’il y a quelque chose à redire à leur conduite.
Il semble en effet que cela vaut mieux.
Le fait est qu’il n’y a pas une ombre de raison droite dans leur conduite : ils ne cherchent que la commodité immédiate ; ils font beau visage à leurs pareils, et ils n’aiment pas ceux qui ne leur ressemblent pas ; car ils obéissent avant tout à leur antipathie.
Comment ?
{{Personnage|L’ÉT