aladie de ce genre, si par hasard elle te prenait par la suite — et il n’y aurait à cela rien d’étonnant —, je vais te soumettre un raisonnement applicable à tous les cas de cette sorte.
Tu n’as qu’à parler.
Considérons d’abord l’excès et le défaut en général, afin de louer ou de blâmer sur de justes raisons ce qu’on dit de trop long ou de trop court dans des entretiens comme celui-ci.
C’est ce qu’il faut faire.
Or c’est à ces choses mêmes qu’il convient, à mon avis, d’appliquer notre raisonnement.
A quelles choses ?
A la longueur et à la brièveté, à l’excès et au défaut en général ; car c’est de tout cela que s’occupe l’art de mesurer.
Oui.
Divisons-le donc en deux parties : c’est indispensable pour atteindre le but que nous poursuivons.
Dis-nous comment il faut faire cette division.
De cette manière : une partie se rapporte à la grandeur et à la petitesse considérées dans leur rapport réciproque, l’autre, à ce que doit être nécessairement la chose que l’on fait.
Comment dis-tu ?
Ne te semble-t-il pas naturel que le plus grand ne doive être dit plus grand que par rapport au plus petit, et le plus petit, plus petit que par rapport au plus grand, à l’exclusion de toute autre chose ?
{{Personnage|SOCRATE LE JEUN