ains, l’art qui sépare reçoit tous les noms que nous avons énoncés tout à l’heure.
Parfaitement.
Maintenant, au contraire, prenons, dans l’art d’assembler, une portion qui appartienne aussi au travail de la laine, et, laissant de côté tout ce qui, dans ce travail, nous a paru relever de l’art de séparer, partageons le travail de la laine en ses deux sections, celle où l’on sépare et celle où l’on assemble.
Considérons ce partage comme fait.
Maintenant cette portion qui est à la fois assemblage et travail de la laine, il faut, Socrate, que tu la divises à son tour, si nous voulons bien saisir ce qu’est ledit art de tisser.
Il le faut, en effet.
Oui, il le faut. Disons donc qu’une de ses parties est l’art de tordre, et l’autre, l’art d’entrelacer.
Ai-je bien compris ? Il me semble que c’est à la confection du fil de la chaîne que tu rapportes l’art de tordre.
Non seulement du fil de la chaîne, mais encore du fil de la trame. Ou bien trouverons-nous un moyen de fabriquer ce dernier sans le tordre ?
Nous n’en trouverons pas.
Définis maintenant chacune de ces opérations : il se peut, en effet, que tu trouves quelque avantage à cette définition.
Comment la faire ?
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