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Alors nous ne chercherons pas auquel de ces deux arts appartient le métier de roi ; c’est évident pour tout le monde.
Sans contredit.
Tout le monde aussi est à même de diviser la tribu terrestre des animaux qu’on élève en troupes.
De quelle façon ?
En distinguant ceux qui volent et ceux qui marchent.
C’est très vrai.
Mais quoi ? est-il besoin de se demander si la science politique a pour objet les animaux qui marchent ? Ne crois-tu pas que l’homme le plus borné, si je puis dire, en jugerait ainsi ?
Je le crois.
Mais l’élevage des animaux qui marchent, il faut montrer que, comme le nombre tout à l’heure, il se divise aussi en deux parties.
Evidemment.
Or, pour la partie vers laquelle se dirige notre recherche, je crois apercevoir deux routes qui y mènent, l’une, plus rapide, qui sépare une petite partie qu’elle oppose à une plus grande, et l’autre, plus en accord avec la règle que nous avons énoncée précédemment, de couper, autant que possible, par moitiés, mais en revanche plus longue. Nous sommes libres de prendre celle des deux que nous voudrons.
Et les deux, est-ce donc impossible ?
