pour le commentaire d’Olympiodore sur le Phédon) par l’exposant ¹. — Exemples :
On doit comprendre que αὐτώ, qui est donné par tous les manuscrits à l’exception de Y, est en outre la leçon d’un ou de quelques manuscrits de Stobée, tandis que les autres ont la leçon de Y qui a été écartée, αὐτά.
Nos quatre manuscrits du Phédon ont donc ᾧ, tandis que tous les manuscrits de Stobée donnent ὧν.
Cela veut dire que, B seul ayant ἀλλὰ καὶ, la leçon de TWY : ἀλλὰ sans καὶ, est en outre indiquée dans B par les points dont on a surmonté καὶ et enfin confirmée par le Papyrus d’Arsinoë et par Stobée[1].
4o Passons au cas où la leçon suivie provient, soit d’une correction ou d’une variante marginale dans un de nos quatre manuscrits, soit d’un des manuscrits que je n’ai pas moi-même collationnés, soit de la tradition indirecte, soit enfin d’une conjecture de quelque critique, et où d’autre part nos quatre manuscrits ont unanimement la leçon écartée. On s’est alors contenté, après avoir mentionné dans la première partie de l’unité critique la provenance de la leçon suivie, d’inscrire dans la deuxième partie : codices (abréviation : codd.). — Exemples :
Tous nos manuscrits ont la leçon écartée ; le texte adopté s’autorise d’une correction de M. Burnet, que justifient les textes épigraphiques contemporains.
Autrement dit, nos quatre manuscrits ont la leçon écartée,
- ↑ Dans certains cas, p. ex. 81 b 7 φιλοσοφίᾳ, où le Papyrus seul donne une autre leçon, j’ai cru pouvoir sous-entendre, sans l’indiquer explicitement, que la leçon unanime de nos quatre manuscrits est confirmée par le témoignage de Stobée.
