ϰαθάπερ ἐν ταῖς μιϰραῖς νήσοις. Voici les motifs qui m’ont fait préférer la leçon adoptée par Bekker.
1° Μιϰραῖς et μαϰραῖς sont de la permutation la plus simple, et la vraie différence des deux leçons est tout entière dans νήσοις au lieu de νόσοις. Une fois νήσοις adopté par un copiste, celui-ci aura dû mettre μιϰραῖς. Or, la leçon νήσοις est formellement condamnée par le meilleur de tous les manuscrits, celui de Paris, lequel, après avoir écrit νήσοις, donne la correction νόσοις. Voilà pour l’argument tiré des manuscrits.
2° Grammaticalement si on lit νήσοις, il faudrait que la phrase fut terminée et achevée avant πρὸς τὰ τότε, qui commence, un autre ordre d’idées : or, cela n’est pas.
3° La première phrase est parfaitement complète jusqu’à λέλειπται δή. Y revenir par μιϰραῖς νήσοις, serait de mauvais goût ; au contraire, pour amener la forte expression νοσήσαντος σώματος ὀστᾶ, il est bon de mettre d’abord ϰατάπερ ἐν ταῖς μαϰραῖς νόσοις.
Page 257. — Dans une inondation qui est la troisième avant le désastre de Deucalion. Bekker, p. 155 : πρὸ τῆς ἐπὶ Δευϰαλίωνος φθορᾶς τρίτον πρότερον ὕδατος ἐξαισίου γενομένου.
La note de Stalbaum, p. 400-401, explique très bien toute cette phrase ; seulement je ne vois aucune raison décisive de substituer τρίτον à τρίτου, qui est dans tous les manuscrits, et se rapporte à ὕδατος ἐξαισίου.