Explication de la chaleur par l’acuité et le mouvement des éléments du corps chaud. Théophraste cite cet endroit, Éd. Schneider, t. iv, p. 532, et Aristote combat la théorie de Platon, De gener. et corrupt., l. ii , c. 2.
Stalbaum, p. 259, voit ici le germe de la théorie moderne de la force centripète et de la force centrifuge, et il place l’explication de la pesanteur par la densité des parties et leur similitude au-dessus de celle d’Aristote, De cœlo, i, 6 et 8 ; ii, 6 ; iii, 1 ; Auscult. phys., vii et viii, etc. ; Théophraste, De sensu et sensili, 88 ; Simplicius, sur la Physique d’Aristote, p. 469 et 615. Et encore remarquons que, pour être juste, ce n’est pas avec Aristote, venu plus tard, au milieu de lumières et de ressources bien plus étendues, c’est avec ses devanciers et ses contemporains, et particulièrement avec Anaxagoras, Empédocle et Démocrite, qu’il faudrait comparer Platon.