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NOTES

Stalbaum, après δυσαλώτατον, sous-entend αὐτῷ, c’est-à-dire νοητῷ. Mais le seul sous-entendu nous paraît être ἡμῖν, comme l’indique assez ἀπορώτατά qui précède, et cette phrase qui suit ; ϰαθ’ ὅσον δὲ ἐϰ τῶν προειρημένων δυνατὸν ἐφιϰνεῖσθαι τῆς φύσεως ἀυτοῦ.


Page 159. — Cependant, comme toute image n’est pas la même chose que le modèle sur lequel elle est faite, sans relever non plus d’elle-même, mais quelle est toujours la représentation d’un être différent d’elle, etc. Bekker, page 64 : ἐπείπερ οὐδ’ ἀυτὸ τοῦτο ἐφ’ ᾦ γέγονεν ἑαυτῆς ἐστίν, ἑτέρου δὲ τίνος ἀεὶ φέρεται φάντασμα, etc.

J’ai entendu et j’ai traduit comme s’il y avait : οὐδ’ ἑαυτῆς ἐστίν, sans avoir aucun manuscrit pour cette correction, mais dans l’impossibilité de tirer autrement aucun sens de ces verba obscurissima, comme les appelle avec raison Stalbaum. Sans ce second οὐδέ, une des deux hypothèses qui se présentent naturellement ne serait point exprimée, et par conséquent la conclusion διὰ τοῦτα, etc., aurait moins de force.


Page 161-170.

Stalbaum, p. 233 sqq., prouve très bien, dans une note intéressante, qu’Aristote (de Cœlo, iii, 1) n’a pas compris Platon, et qu’il s’agit ici, non de surfaces idéales, mais de solides véritables, terminés par des surfaces. Il paraît que chez les pythagoriciens aussi le triangle était l’instrument de la formation du monde (voyez Boeckh, Philolaüs, p. 154). Il est certain, comme le dit Stalbaum, qu’il y a dans ce passage beaucoup d’idées empruntées à l’école ionienne et atomistique, et combinées avec le système mathématique des pythagoriciens, le tout formant une théorie propre à Platon.