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SUR LE TIMÉE.


εἰσαυθῖς (eisauthis), non pas un autre endroit du Timée, mais un autre ouvrage de Platon ; et, supposant que le Parménide est le dialogue où Platon traite avec le plus d’étendue de la participation des choses aux idées, il croit pouvoir inférer de là que le Parménide est postérieur au Timée. En attendant l’édition du Parménide que promet Stalbaum, avec des prolégomènes où ce dialogue doit être expliqué pour la première fois, nous ne pouvons voir dans tout ceci qu’une hypothèse fondée sur une hypothèse. D’abord la participation des choses aux idées est indiquée dans le Parménide ; mais elle n’y est point traitée à fond. Ensuite, chaque dialogue de Platon est un tout complet et achevé, un être vivant et animé qui se suffit à lui-même. Il est contraire à l’art antique et à toutes les habitudes de Platon, de renvoyer d’un dialogue à un autre, à moins qu’il n’y ait une suite de dialogues formant un seul et même ouvrage.


Page 156. — Un certain être invisible, contenant toutes choses en son sein, et recevant, d’une manière très-obscure pour nous, la participation de l’être intelligible, un être, en un mot, très-difficile à comprendre. Bekker, p. 62 : ἀνόρατον εἶδός τι ϰαὶ ἄμορφον, πανδεχές, μεταλάμϐανον δὲ ἀπορώτατά πῃ τοῦ νοητοῦ ϰαὶ δυσαλώτατον αὐτὸ (anoraton eidos ti kai amorphon, pandeches, metalambanon de aporôtata tê tou noêtou kai dusalôtaton auto)…..