opinion à Empédocle. Toutefois un examen attentif pourrait conduire à un résultat différent. Empédocle, dit Aristote, explique la vision tantôt par une lumière qui sort des yeux, tantôt par des effluves venant des objets (de sensu, c. 3). Or, Platon n’adopte ni l’une ni l’autre de ces explications : il les réunit. Depuis on retrouve cette théorie de la vision dans une foule d’auteurs que cite Stalbaum (p. 192-198). Elle conduit à une théorie du sommeil nocturne, qu’Aristote rappelle et combat dans l’ouvrage déjà mentionné.
Stalbaum (p. 195 et 196) rapporte à ἡ δὲ διαχεῖ (hê de diachei), etc., à ἡ τῶν βλεφάρων φύσιν (hê tôn blepharôn physis). Impossible à tous égards. Il faut le rapporter à δύναμις τοῦ πύρος ἐντὸς (dunamis tou puros entos), comme ὸμαλυνθεισῶν se rapporte à τὰς ἐντὸς ϰινήσεις (tas entos kinêseis). Seulement, par la pensée, il faut entendre δύναμις τ. π. ε. (dunamis t. p. e.)