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NOTES

choses elles-mêmes, et non de leurs limites ; mais ὅροιν ne veut-il dire que les limites des choses, et ne pourrait-on pas en faire aussi les différens termes d’une série ? Dans ce sens, ὅροιν irait très-bien avec προσγένηται et avec ἑξῆς, ainsi qu’avec ἅψεις. — Page 49, lig. 1. Tous les manuscrits et Ficin donnent τῶν ἀριθμῶν. Tous les critiques corrigent τὸν ἀριθμόν, par analogie avec ce qui suit.

Page 69. — Et, quand il devient plus grand, plus petit et égal, il faut qu’il augmente, qu’il diminue et qu’il s’égalise. — Et page 71 : Il n’est ni petit, ni grand, ni égal ; il n’augmente, ni ne diminue, ni ne s’égalise.

Je demande pardon pour ce barbarisme, s’égaliser ; mais c’est le seul mot qui puisse rendre ἰσοῦσθαι. S’égaler supposerait nécessairement un relatif ; s’égaliser peut s’entendre absolument, comme le mot grec.

Ibid. — Et rien ne change sans être dans le changement, Bekker, p. 63-64 : Ἀλλ' οὐδὲ μὴν μεταϐάλλει ἄνευ τοῦ μεταβάλλειν.

Schleiermacher traduit fort bien : Aber es kann doch nicht uebergegangen seyn ohne ueberzugehen : on ne peut se trouver change sans être quelque temps en train de changer, en voie de changement.