leur en veuille du mal, ces unions étant attribuées au hasard[1] ?
Il nous en souvient.
[19a] Et aussi qu’il faut élever les enfants des bons, et reléguer secrètement ceux des méchants dans quelque autre classe de l’État ? Puis, lorsque les uns et les autres sont devenus grands, les examiner, ramener ceux qui en seraient dignes, et, au contraire, envoyer à leur place ceux qui ne mériteraient pas de rester parmi vous[2] ?
Oui.
Avons-nous résumé toute la discussion d’hier ? Ou bien, mon cher Timée, en avons-nous oublié quelque chose ?
[19b] Non ; c’est bien là tout ce qui a été dit.
Écoutez maintenant dans quelle disposition d’esprit je me trouve à l’égard de l’État que nous avons décrit. Je suis dans le même sentiment qu’un homme qui, considérant de beaux animaux, soit représentés par la peinture, soit
- ↑ République, V.
- ↑ C’est-à-dire dans la classe des guerriers. République, III.