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PARMÉNIDE.

quoi ? — Parce que, comme nous venons de le dire, ce qui touche doit être en dehors et à la suite de ce qu’il touche, sans qu’il se trouve en tiers aucun intermédiaire. — C’est vrai. — Il faut, pour le contact, au moins deux choses. — Oui. — Si entre deux choses il s’en trouve une troisième à la suite de l’une et de l’autre, [149b] il y aura trois choses, mais seulement deux contacts. — Oui. — Et chaque fois qu’on ajoute une chose, s’ajoute un nouveau contact, et toujours il y a un contact de moins qu’il n’y a de choses qui se touchent. Car tout comme les deux premières choses qui se touchent surpassaient le nombre des contacts, [149c] de même et dans la même proportion le nombre des choses qui se touchent surpasse ensuite le nombre de contacts ; car on n’ajoute jamais pour une chose qu’un seul contact. — Fort bien. — Donc, quel que soit le nombre des choses, le nombre des contacts sera toujours plus petit d’une unité. — Oui. — Et, s’il n’y a qu’une seule chose et point de dualité, il n’y aura pas de contact. — Comment pourrait-il y en avoir ? — Or, nous avons dit que les choses autres que l’un ne sont pas unes, ni ne participent de l’un, dès qu’elles sont autres. — Oui, certes. — Donc il n’y a pas de nombre dans les autres choses dès qu’il n’y a pas en elles d’unité. — Assurément. — Alors les autres