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PARMÉNIDE.

ne signifient-ils pas une participation à un temps à venir ? — Oui. — Et il est, il devient, une participation à un temps présent ? — Tout-à-fait. — Si donc l’un ne participe absolument d’aucun temps, il ne devient jamais, ni ne devenait, ni n’était jamais ; il n’est devenu, ni ne devient, ni n’est à présent ; il ne deviendra, ni ne sera devenu, ni ne sera jamais par la suite. — Cela est très vrai. — Or, peut-on participer de l’être autrement qu’en quelqu’une de ces manières ? — Non. — Donc, l’un ne participe aucunement de l’être. — Selon toute apparence. — L’un n’est donc d’aucune manière ? — Il paraîtrait. — Il n’est donc pas non plus tel qu’il soit un, puisque alors il serait un être, et participerait de l’être. Par conséquent, si nous devons nous fier à cette démonstration, [142a] l’un n’est pas un et n’est pas. — Je le crains. — Et ce qui n’est pas, peut-il y avoir quelque chose qui soit à lui ou de lui ? — Comment serait-ce possible ? — Il n’a donc pas de nom, et on n’en peut avoir ni idée, ni science, ni sensation, ni opinion. — Évidemment. — Il ne peut donc être ni nommé ni exprimé ; on ne peut s’en former d’opinion ni de connaissance, et aucun être ne peut le sentir. — Il n’y a pas d’apparence. — Mais est-il donc possible qu’il en soit ainsi de l’un ? — Je ne puis pas le penser.