vivent en troupe l’espèce nue de celle qui porte des plumes…
Le bipède qui vit en troupe, et qui est sans plumes, c’est l’homme. Serait-ce ce passage qui aurait fait dire à Diogène, en montrant un coq déplumé : Voilà l’homme de Platon ? D. de Laërte in Diog. VI, 40.
PAGE 375. — Et livré à la terre autant de germes qu’il lui avait été prescrit… BEKKER, p. 280 : καὶ ὅσα ἦν ἑκάστῃ προσταχθέντα, τοσαῦτα εἰς γῆν σπέρματα πεσούσης…
Ce passage ne me paraît pas aussi corrompu que le pensent Schleiermacher et Bekker. D’abord Fischer prétend que πεσούσης peut se prendre au sens actif, pour βαλούσης. Ensuite, si la remarque de Schleiermacher sur σπέρματα est vraie il faut admettre que dans ce récit fabuleux l’auteur a très bien pu oublier quelqu’une des données mêmes de la fable. Il y a dans Platon plus d’un exemple de semblables négligences.
PAGE 377. — Répare ce qui s’est altéré ou détruit… BEKKER, p. 282 : τὰ νοσήσαντα καὶ λυθέντα… κοσμεῖ…
On ne voit pas pourquoi Van-Heusde veut supprimer τὰ et entendre (τὸν κόσμον) νοσήσαντα καὶ λυθέντα