commencer l'autre personnage à ὡς qu'à τόδεγε. Mais il lui semble que si on rapporte à Théétète évidemment, on lui attribue une intelligence trop prompte de la relation de la connaissance avec l'action, la passion et le mouvement, et qu'on fait jouer à l'étranger le rôle du jeune homme en lui faisant dire μανθανῶ qu'au contraire, si c'est Théétète qui dit μανθανώ le τόδεγε, dans la bouche de l'étranger, est une introduction naturelle à ce qui suit, et où l'on voit que si Théétète avait compris la première conséquence (τόδεγε), la seconde, dont l'exposition commence à Mais quoi : τί δαὶ…, ne s'était pas présentée à son esprit.
PAGES 261-263. — Mais quoi, par Jupiter ! Nous persuadera-t-on si facilement que dans la réalité, le mouvement, la vie, l'âme, l'intelligence ne conviennent pas à l'être absolu ; que cet être ne vit ni ne pense, et qu'il demeure immobile, immuable, sans avoir part à l'auguste et sainte intelligence ? BEKKER , p. 196 sqq.
Tout ceci était présent à Aristote ou était profondément passé dans son esprit, lorsqu'il écrivait l'admirable chapitre du douzième livre de la Métaphysique, où il revendique pour l'être en soi la pensée et la vie. L'identité des idées amène des formules