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siques, tels que la langue, les artères et le poumon ; mais si ces organes concourent à la production du nom en en donnant la matière, ce qui l’achève c’est la pensée de celui qui l’institue, laquelle accommode la matière à la forme et au type. »

P. 28. « À ce raisonnement d’Aristote : ce qui est par nature est le même partout ; or les noms ne sont pas partout les mêmes, donc ce qui est par nature n’est pas un nom, et les noms ne sont pas par nature ; Proclus oppose la réfutation suivante. À la majeure il répond : si le nom est une forme qui peut être en des matières différentes, il est le même partout en tant que forme ; or l’hypothèse est vraie, donc la conséquence est vraie aussi. Il répond à la mineure : l’œil est formé par la nature, de même la voix, la couleur et les grandeurs ; or tout cela n’est pas le même partout. »




NOTES
SUR LE SOPHISTE.


Ici, comme pour le Cratyle, nous avons eu l’édition d’Heindorf, les éditions générales de Bekker et de Ast, et la traduction allemande de Schleiermacher.