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Ibid. « L’analytique[1] péripatéticienne, avec son procédé, la démonstration, est facile à comprendre, et accessible à quiconque n’est pas tout-à-fait aveugle. »

P. 3, ch. VIII : « Comme dans le Parmènide, Platon fait connaître la dialectique, non la vaine[2], mais celle qui entre dans le fond des choses ; de même ici il traite de la grammaire dans son rapport avec la science des êtres. ».

Ibid., ch. IX : « Évidemment il veut enseigner les principes des êtres et de la dialectique, puisqu’il parle en même temps et des noms et de ce qu’ils désignent. »

P. 4-5, ch. XI : « Les personnages sont : Cratyle l’héraclitéen, dont Platon suivit les leçons, et qui prétend que les noms sont tous naturels ; que ceux qui ne sont pas naturels ne sont pas des noms, de même que celui qui dit faux ne dit rien ; Hermogène le socratique, qui prétendait, au contraire, qu’il n’y a pas de noms naturels, et qu’ils sont tous de convention ; enfin, Socrate, qui divise la question, en faisant voir qu’il y a des noms naturels, et des noms conventionnels qui sont comme l’effet du hasard. »

  1. Ἢ γὰρ τοῦ Περιπάτου ἀναλυτικὴ καὶ τὸ ταύτης κεφάλαιον, ἡ ἀποδειξις, πᾶσιν εὔληπτα καὶ ἀρίδηλα τοῖς μὴ παντάπασι ακοτοδνιῶσιν.
  2. Οὐ ψιλήν.