viateur prend la place de l’auteur et en fait l’éloge. La forme habituelle est celle des scholies d’Olympiodore sur le Philèbe : ὅτι. Cet abrégé a 119 pages dans l’édition de M. Boissonade. Il n’embrasse pas la moitié du dialogue de Platon dans les deux manuscrits de Paris et dans celui du Vatican, dont s’est servi l’éditeur. Les manuscrits de Munich, que Werfer et Creuzer ont fait connaître, ne vont pas plus loin, et je puis assurer que les manuscrits de Turin, de Milan et de Venise, que j’ai soigneusement comparés, s’arrêtent au même point.
Ces scholies sont très importantes pour la mythologie alexandrine. C’est de là que Werfer (Acta philologrum Monacensium) et Creuzer (Meletemata critica, etc.) ont tiré un assez grand nombre de fragment orphiques ; et Taylor (Classical Journal, t. 17) y a puisé utilement pour sa collection des oracles chaldaïques. On conçoit combien doit être riche en documens mythologiques le commentaire, même le plus abrégé, d’un dialogue où les noms de tous les dieux et de toutes les déesses antiques sont expliqués, comme étant la représentation fidèle du caractère même et de l’essence des divinités qu’ils désignent.
La valeur philosophique et historique de ces scholies est beaucoup moindre. Il est surtout à regretter que le préambule, où d’ordinaire Proclus fait