διαπερᾶναι…, ou bien il faut, en les attribuant à Socrate, supprimer le signe ΣΩΚΡ., qui vient ensuite dans tous les textes, devant τὸ μὲν οὖν ἐκούσων, et supposer que Socrate continue, sans attendre l’assentiment que ses interlocuteurs sont dans l’usage d’exprimer en pareil cas.
Page 114. — Ces divisions établies il faudrait passer à l’examen des noms. Bekker, p. 88 : καὶ ἐπειδὰν ταῦτα διελώμεθα τὰ ὄντα εὖ πάντα, αὖθις δεῖ ὀνόματα ἐπιθεΐναι…
Cette expression τὰ ὄντα est bizarre, d’autant plus que, selon la remarque d’Heindorf, Platon oppose en général dans ce dialogue les noms aux êtres. Ὀνόματα έπιθεΐναι n’est pas moins étrange ; il semble que cela ne puisse signifier qu’imposer des noms, comme ὀνόματα θέσθαι ou ἐπιφέρειν. Mais cette interprétation ne s’accorderait pas avec ce qui précède ; après l’examen des élémens du nom, il doit s’agir de l’examen des noms eux-mêmes, et au lieu d’ἐπιθεῖναι la raison suggère un mot tel qu’ἐπιδεῖξαι ou ἐπισκέψασθαι. C’est ce que propose Schleiermacher, et j’ai adopté cette correction. Mais je ne me dissimule pas qu’elle est loin d’être satisfaisante ; car il faudrait τὰ ὀνόματα, et non pas la forme indéfinie ὀνόματα. J’incline donc à croire avec Heindorf et Schleiermacher que ce passage est mutilé, qu’après la division